Le paradoxe de l'admiration
Abstract
L'admiration, classiquement respectée comme instrument éducatif utile à la transmission des savoirs comme des modèles moraux et sociaux de comportement, s'est vue récemment récusée comme responsable de toutes les dérives moutonnières de l'école. Il est vrai que le manichéisme est toujours simplificateur. La réalité est plus complexe et plus intéressante car le sentiment d'admiration recèle une ambiguïté qui en fait précisément toute la valeur. À travers Descartes, Condillac et Alain, c'est à une dialectique vivante entre imiter, admirer et transmettre que l'on assiste, l'aboutissement restant cette expérience de soi, fruit de notre dépassement dans et par les autres
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