Les théories linguistiques à l’épreuve de la traduction
Abstract
Il sera question dans cette contribution de la relation entre les théories linguistiques et l’acte de traduction. Il a bien entendu fallu opérer un choix ; deux théories ont été retenues en raison de leurs incidences sur la problématique de la traduction, et aussi de leur notoriété: il s’agit de la théorie du signe de Ferdinand de Saussure et de l’hypothèse dite Sapir-Whorf. La première a inspiré le structuralisme européen et l’ensemble des sciences humaines au XXe siècle, mettant en avant les notions de système, de valeur et d’arbitraire du signe; selon la seconde, les langues détermineraient la vision du monde de leurs locuteurs, ce qui suppose une forme plus ou moins forte de relativisme linguistique. Ces deux approches présentent un intérêt certain, puisque leur validité impliquerait au pire que la traduction stricto sensu n’existe pas, ou au mieux qu’elle nous induit en erreur , ou qu’elle est source de malentendus. Inversement, la réussite –ne serait-ce qu’épisodique–de la traduction impliquerait que les théories linguistiques en question sont fausses, au moins partiellement
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