Sex Education on Screen: Power, Pleasure and Moral Panics - Université de La Réunion
Article Dans Une Revue Alizés : Revue angliciste de La Réunion Année : 2024

Sex Education on Screen: Power, Pleasure and Moral Panics

Résumé

European countries face challenges in integrating comprehensive sex education into their school curricula. While discussions on health risk avoidance and pregnancy prevention are encouraged, the discourse becomes contentious when addressing pleasure, identity, and young people’s agency over their bodies and sexuality. Studies (e.g. Miedema 2020) reveal the neglect of crucial aspects like pleasure, power, and gender dynamics in sex education curricula. Focusing on two popular TV series, Sex Education (Netflix, 2019- 2024) and Normal People (Hulu/RTÉ 2019), we argue that post #MeToo media can serve as informal sources of sex education, offering nuanced portrayals of consent, identity, and pleasure, navigating diverse cultural and gender contexts that normalise young people as sexual beings. The selected TV series also address issues of sex education policing in schools, portraying the school as a contested space rife with personal and ideological tensions. The relevance of this analysis is underscored by the influence of manufactured moral panics on policy recommendations (Rasmussen), hindering progress in sexuality literacy amid ongoing culture wars (Hunter 1991).
Les pays européens se heurtent encore à bien des difficultés lorsqu’il s’agit d’élaborer des programmes d’éducation sexuelle complets et adaptables à leurs systèmes éducatifs. Alors qu’on encourage le dialogue autour de la santé et de la prévention des grossesses, les questions relatives au plaisir, à la notion d’identité et à l’autonomie des jeunes vis-à-vis de leur sexualité et de leur corps suscitent des débats houleux. Des recherches (par exemple celle de Miedema en 2020) montrent que les programmes d’éducation à la sexualité omettent encore certains aspects cruciaux tels que le plaisir, la question du pouvoir ou encore celle des dynamiques de genre. Cet article montre, à travers deux séries télévisées populaires, Sex Education (Netflix, 2019-2024) et Normal People (Hulu/BBC 2019), comment les médias post-#MeToo peuvent servir de source informelle d’éducation à la sexualité. Ils véhiculent en effet des représentations nuancées des notions de consentement, d’identité et de plaisir dans divers contextes culturels et au sein d’une ample gamme d’expressions du genre qui normalisent la sexualité des jeunes. Les séries sélectionnées abordent également la question de la gestion des conflits en matière d’éducation sexuelle dans les écoles, et présentent les établissements scolaires comme des espaces contestés où les tensions personnelles et idéologiques abondent. La pertinence de cette analyse est soulignée par l’influence de paniques morales spécieuses qui ont émergé en réaction à certaines politiques éducatives (Rasmussen), des paniques qui entravent les progrès en matière de sexualité dans un contexte de guerre des valeurs (Hunter 1991).
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Citer

Máire Ní Mhórdha, Aneta Stępień. Sex Education on Screen: Power, Pleasure and Moral Panics. Alizés : Revue angliciste de La Réunion, 2024, Sex (Mis)Education in the English-Speaking World, 44, pp.51-66. ⟨10.61736/alizes.123/44/04⟩. ⟨hal-04847323⟩
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