Testing for the Imports-Led Growth and the Growth-Led Imports Hypotheses in Panels for the Small Island World
Résumé
This article aims at analysing the empirical relationship between real merchandise imports per capita and real GDP per capita for a set of 17 affiliated and 35 sovereign small islands over the period 1970-2019. Noting the lack of long time series for GDP per capita contrary to imports per capita, the goal is to check whether real imports per capita could be considered as a good predictor for standards of living for the small islands world in accordance with the theoretical claims. To this regard, we test for the imports-led growth and the growth-led imports hypotheses by running in a panel data framework both the Toda-Yamamoto Granger causality test based on VAR modelling, and the Pooled Mean Group estimator based on ARDL modelling. Finally, bidirectional causality holds in the short and the long-run for the group of sovereign small islands, giving strong support to the two hypotheses. However, even if in the short-run bidirectional causality seems to exist, only the growth-led imports hypothesis is validated in the long-run for the affiliated small islands. Anyway, our results state that a high level of imports per capita could be considered as a good predictor for a high level of standards of living for small islands.
Cet article analyse la relation empirique entre les importations réelles de marchandises par tête et le PIB réel par tête pour un ensemble de 52 îles affiliées et souveraines sur la période 1970-2019. L’objectif est de vérifier si les importations réelles de marchandises par tête peuvent être considérées comme un bon prédicteur des conditions de vie matérielles des populations insulaires. Pour ce faire, nous testons la possibilité d’une double causalité entre ces deux variables en effectuant d’un côté, des tests de causalité au sens de Granger à la Toda-Yamamoto [1995], dans le cadre d’une modélisation VAR en panel, et de l’autre, l’approche du « Pooled Mean Group estimator » de Pesaran et al. [1999], basée sur la modélisation ARDL en panel. Pour les petites îles souveraines, la causalité bidirectionnelle se vérifie dans le court et le long terme. Pour les petites îles affiliées, la bidirectionnalité n’existe qu’à court terme, l’hypothèse des importations tirées par la croissance étant malgré tout validée à long terme. En définitive, ce travail permet de montrer qu’un haut niveau d’importations par tête est un facteur de bien-être matériel élevé dans le cadre des petites économies insulaires.