Assessment of ecological consequences of plant invasions oil Reunion Island (Mascarene Archipelago, Indian Ocean)
Bilan des connaissances sur les conséquences écologiques des invasions de plantes à l’île de la réunion (Archipel des Mascareignes, Océan Indien)
Abstract
In western Indian Ocean, Reunion Island remains a hot-spot for biological conservation. Such a biological value is mainly threatened by invasion of alien species. Knowledge of ecological consequences of exotic plant invasions has been assessed, in order to suggest guidelines withstanding a regional strategy for invasive plant management. Despite a strong variability of used methods, studies agree on a general impoverishment of species communities and a decrease of natural regeneration. They plead for prioritizing invasive plants. Ecological impact mainly consists in competition between exotic and native plants, and in alteration of primary and secondary successions. Some introduced species act as refuges for some native animal species but the impact of invasive plants on animal communities remains poorly documented. Additionally, the role of human activities in plant invasions (e.g., fluxes of plant species between landscape units) is scarcely studied. A regional strategy developed at the South-eastern Indian Ocean level is recommended, based on both prevention programmes (e.g., control of species introduction, early detecting) and public information.
L’île de la Réunion présente un intérêt majeur pour la conservation des ressources biologiques dans l’ouest de l’océan Indien. Ce patrimoine biologique reste menacé au premier rang par les invasions d’espèces introduites. Un bilan des méthodes et des résultats relatifs aux études traitant de la connaissance des conséquences écologiques des invasions de plantes exotiques y a été entrepris, afin de dégager des éléments généraux de stratégie relatifs au contrôle de ces espèces. Malgré une forte variabilité méthodologique, les études convergent vers un appauvrissement des communautés d’espèces et une diminution de la régénération naturelle, et invitent à une réactualisation de la hiérarchisation des priorités d’intervention. Les modes d’impact révélés mettent principalement en évidence une compétition entre les espèces exotiques et indigènes ainsi qu’une altération des successions primaires et secondaires. Certaines espèces introduites assurent un rôle de refuge à l’égard d’espèces animales indigènes mais l’impact général des plantes invasives sur les communautés animales reste sous-étudié. De même, la place des activités humaines, notamment dans le cadre de flux d’espèces entre différents compartiments du paysage, reste peu envisagée. Les méthodes de lutte préventive, basées sur le contrôle des introductions et la détection précoce, en relais avec des actions de sensibilisation, apparaissent comme les éléments centraux d’une stratégie de contrôle des plantes invasives qui pourrait être mise en œuvre à l’échelle du sud-est de l’océan Indien.
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