Socio-anthropologie des organisations interculturelles : cas des pratiques identitaires antakarana
Abstract
Un cas parmi tant d’autres à Madagascar, l’ensemble des sociétés lignagères Antakarana ne fait pas exception quant à l’incursion de facteurs exogènes dans l’efflorescence et le durcissement des superstructures identitaires locales, cela au sein du berceau de l’avancée de la modernité et de la post-modernité. Les phénomènes accentués de migration instaurent et dynamisent des contextes relatifs de cohabitation interculturelle. D’où semblent découler tensions intra et interlignagères, constitution de groupes de pression informels, rejets et alliances politiques, course au statut de leadership, amenuisement du statut d’appartenance de caste, changement de fonction du concept d’ethnicité, d’inter-ethnicité… Les sociétés lignagères ne perdent pas pour autant leur équilibre sociétal en termes d’unité, de solidarité et d’harmonie. Au-delà des contradictions dans la base économique, elles ont une faculté rationnelle d’auto-organisation sur le plan interculturel dans la résolution des problématiques culturelles inter-identitaires et dans l’horizontalisation des objectifs de celle-ci avec ceux des initiatives organisationnelles exogènes.
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