Persistance des liens Ziva à Madagascar
Abstract
The « ziva », an old institution in Madagascar, keeps holding a « socialisation through the sacred » within its current range of influence. To begin with, it was a fairly flexible kind of crossed oaths which involved the relatives, then the children of two contracting ancestors from different « ethnies » (karazana). It deals mainly with keeping on peaceful terms. The article aims to emphasize some consequences, still effective today, starting from the analysis of a few references. From a social viewpoint, the « ziva » creates a strong link between the members of distinct groups despite the identity gap (which is simultaneously the very condition of the existence of the link). It is a ritual way of overcoming the identity difference in the everyday life which produces positive effects, even curative according to representations.
Le « ziva », qui est une institution ancienne à Madagascar, continue de maintenir une « socialisation par le sacré » dans le champ d’effectivité actuel de cette institution. A l’origine, il s’agit d’une forme assez plastique d’assermentation croisée qui engagea la parenté puis la descendance de deux ancêtres contractants appartenant à des « ethnies » différentes karazana). Le principal contenu en est l’abstention belliqueuse. L’article se propose de montrer des effets toujours contemporains, à partir d’une lecture de quelques références. Du point de vue social, le « ziva » institue un lien étroit entre les membres de groupes de référence distincts malgré l’irréductibilité identitaire (qui est condition simultanée de la possibilité du lien) et qui produit des effets bénéfiques ; qu’ils soient sociaux, propitiatoires et même thérapeutiques selon représentations.
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