Représentation et éthique animale dans le monde grec. Quelques approches sur la question
Résumé
La perception de l’animal et la place qu’il occupe dans les mondes antiques sont des champs de recherche en plein développement. Le terme d’éthique animale ne doit pas se comprendre comme l’idée d’un sens moral que les animaux pourraient développer entre eux, à l’égal de l’homme, mais comme l’étude du comportement des animaux et d’un ensemble d’aspects moraux, religieux, scientifiques et juridiques mis en place par les Grecs à leur égard. C’est d’ailleurs dans ce sens que les Anglo-Saxons utilisent le terme d’animal ethic. L’homme grec cohabite avec des animaux sauvages depuis la Préhistoire. Ils sont plus présents et représentés dans l’art pariétal et en sculptures dans leur variété, leur force vitale et leur puissance magique que ne l’est la figure humaine. Leur domestication impose de nouveaux comportements, un regard différent sur l’animal et sur l’exploitation organisée des ressources que l’on peut en retirer : la chair, le cuir et la laine. La peau des animaux, forcément abattus, la laine des ovins, prélevée par la tonte, induisent les premières formes d’artisanat avec le cuir et le tissage.
Origine | Accord explicite pour ce dépôt |
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