Kallistè, « La plus belle ». Variations sur le thème de la beauté de l'Antiquité grecque à sa réappropriation par les artistes européens du XIXe siècle
Abstract
Par ces vers de Leconte de Lisle, le ton est donné : nous parlerons de la beauté au féminin dont le modèle divin, en Grèce ancienne, est celui d’Aphrodite. Pourtant je ne prétends pas répondre à la très passionnante question de savoir ce qu’était la beauté pour les Anciens. Le sujet est trop vaste et d’autres l’ont déjà fait, et avec talent. Je me contente de rappeler quelques notions, à l’aide d’images et de textes sur la beauté du corps des déesses et des mortelles, et sur l’héritage de cet idéal de beauté dans la peinture du XIXe siècle. Cet extrait des poèmes antiques s’inspire de la statue de la Vénus de Milo, découverte en 1820 sur l’île de Mélos dans les Cyclades, arrivée en France en 1821 et, dès lors, conservée au Louvre. Cette sculpture grecque, un original d’époque hellénistique, fut vantée lors de sa découverte comme un chef-d’oeuvre représentant la perfection de la beauté dans l’art grec. Son identification à Aphrodite, en revanche, ne fait toujours pas l’unanimité chez les historiens de l’art.
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