Critiques et enjeux du Dark tourism à travers la focale sud-africaine
Abstract
Research into visits associated with dramatic episodes, suffering and death is relatively recent among francophone scholars. But this theme has attracted more attention among English speakers where the term ‘dark tourism’ is used. Such attractions are easily open to criticism. Controversy usually crystallizes around whether a marriage between pain and suffering, and the tourism and recreation industry is really feasible. We maintain that the plurality of underlying challenges should prevent any simplistic debate; there are many issues involved in the recognition of ‘dark tourism’. We advance some thoughts in this research domain, drawing on experiences in South Africa.
Le champ de recherche relatif à la visite d’endroits liés aux épisodes dramatiques, à la souffrance et à la mort est relativement récent dans la sphère francophone. Il est davantage étudié dans le milieu anglophone, où le terme de Dark tourism (« tourisme sombre ou noir ») a fini par faire autorité. Toutefois, un regard rarement distancié le concerne. Ce type d’attractions se veut aisément critiqué et critiquable. La controverse se cristallise généralement autour de la question suivante : le mariage entre la peine et l’histoire douloureuse et l’industrie du tourisme et des loisirs est-il concevable ? Nous soutenons que la pluralité des enjeux sous-jacents doit empêcher tout débat tronqué et lesté d’idées reçues. Des ressorts multiples président à la volonté d’accéder aux prestations du Dark tourism. Nous nous proposons ici d’aborder quelques pistes de réflexions sur ce domaine de recherche, en nous appuyant sur des retours d’expériences du terrain sud-africain.
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