Le cinéma sud-africain postapartheid : quand les normes hollywoodiennes vont à la rencontre du pays
Abstract
Le cinéma d’auteur sud-africain est en plein renouveau, à en juger par la participation de ses oeuvres aux festivals internationaux et l’attrait qu’il suscite aux yeux des distributeurs occidentaux. Le pays remporte les distinctions partout où ses films concourent à travers le monde (de Zulu love letter à Drum, en passant pas Tsotsi, U-Carmen eKhayelitsha ou Yesterday). Le cinéma sud-africain prend de l’ampleur, et ce au terme d’une longue parenthèse due à l'apartheid (politique de développement séparée – 1948/1994). Or, l'industrie cinématographique sud-africaine est, depuis son origine, influencée par le modèle hollywoodien. Cette influence perdure dans les tendances actuelles, que ce soit dans le nombre de films américains projetés dans ses salles, comme dans les « codes cinématographiques » présents dans les oeuvres locales. On peut ainsi multiplier les exemples de films jouant sur la corde des bons sentiments, faisant état d’une analyse binaire de la situation et des personnages, ou encore dénotant une certaine esthétisation de la violence… À ce titre, on peut parler d’une certaine standardisation du cinéma sud-africain, qu’il est courant d’associer à un phénomène de globalisation économique et de mondialisation culturelle.
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