Invocation à la déesse Hygie d’Hector Leroux (1863). Images de la maladie dans le monde romain
Abstract
A son premier Salon de 1863, le peintre lorrain Hector Leroux présente deux toiles dont l’« Invocation à la déesse Hygie ». Ce tableau illustrant la souffrance d’une jeune malade antique, venue implorer la déesse de la santé, est intéressant par l’originalité de son thème. Il s’inscrit au début d’une petite série, créée entre 1863 et 1870, à l’époque où Leroux séjourne à Rome. Ce corpus limité à quatre toiles dépeint des personnages tourmentés par un mal qui les contraints à se tourner vers des dieux guérisseurs. Ces oeuvres, dont le musée de la Princerie, à Verdun, possède deux esquisses, intitulées « Prière à Esculape »2 (1869), « Pèlerinage à la Santé »3 (non daté) sont complétées par une « Prière à la Fièvre » (1870) conservée aux Etats-Unis4. Comment Hector Leroux en vient-il à aborder des sujets
centrés sur la souffrance et l’espoir de guérison chez les Anciens ? Dans quel
contexte ont-ils été créés ?
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