The transformation of the Springboks in the post-apartheid era: the end of a transition period (2013 - 2019)?
La transformation de l’équipe des Springboks post-apartheid : la fin d’une période de transition (2013-2019) ?
Résumé
In 1995, the Rugby World Cup in South Africa was the field and embodiment of reconciliation between “Whites” and “non-Whites” sought by the first democratically elected “Black African” president, Nelson Mandela. The latter wanted, at the time, to make the national rugby team a symbol of unity in a country which had long been devastated by racial discrimination and the apartheid regime. The motto of the South African Rugby Federation (SARU) at this historic event was created to unite an entire country around “one team, one country”. This slogan emphasized the “non-racial” character of the Springbok team, which would no longer be selected on the basis of their racial affiliation but on the sole basis of merit. However, the fact that only one “coloured” player was in the Springbok team in 1995 was later criticized and the difficulty for the South African Rugby Federation (SARU) to reform/transform itself in order to be more representative of the different South African ethnic groups remains a burning issue which recently called for the implementation of affirmative action measures by the government.
En 1995, la coupe du monde de rugby en Afrique du Sud fut le théâtre etl’incarnation de la réconciliation entre « Blancs » et « non Blancs » voulue par le premier président « noir africain » élu démocratiquement, Nelson Mandela. Ce dernier souhaitait alors faire de la sélection nationale des Springboks un symbole d’unité dans un pays longtemps ravagé par les discriminations raciales et le régime de l’apartheid. Le slogan de la fédération sud-africaine de rugby lors de ce moment historique devait réunir tout un pays autour d’ « une équipe, un pays » mettant en avant le caractère « non-racial » de l’équipe des Springboks dont les joueurs n’étaient plus sélectionnés par rapport à leurs « races » mais sur le seul critère du mérite. Cependant le fait qu’un seul joueur « de couleur » figurait dans l’équipe des Springboks en 1995 fut par la suite décrié, et la difficulté pour la fédération sud-africaine de rugby (SARU) à se réformer/transformer afin d’être plus représentative des différents groupes ethniques sud-africains reste un problème majeur qui a récemment nécessité la mise en place de mesures gouvernementales de discrimination positive.
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