». Autour-de-moi-se-railler-de-mon-impuissance and . Le-dilemme-nervalien, Extrêmement significative dans le passage qui nous occupe est l'expression de la dimension orientale, laquelle essaime donc bien au-delà des limites du récit de voyage. Incidemment, la profération du vocable arabe « sofa » suscite les fantômes du harem. Le marié, à ce stade, n'est certes plus le sultan mais reste un « prince d'Orient 58 » qualifié de ferouer, terme appartenant à la tradition religieuse mazdéenne persane. Que pourrait-on déduire de cette surrection sémantique quant à la place revêtue par la puissance orientale dans l'imaginaire nervalien ? À la fois unique et polymorphe, le rêve oriental décrit la parabole du désir, de sa source interdite à son effondrement. L'Orient symbolise ainsi en premier lieu l'arcboutement au désir régressif : le ferouer, le double, quoiqu'hostile, perpètre en effet l'inceste interdit au narrateur, figure « idéalisée et grandie 59 » d'un sujet mélancolique frappé quant à lui d'impuissance. Mais que faire du corps de la mère ? L'Orient est également la scène d'un fantasme consistant à amalgamer l'érotique sacrée aux amours profanes, gageure visant à réduire la fracture de la « double contrainte ». Incongrue, la place centrale réservée dans la salle visitée par le rêveur à un « sofa en forme de trône », dont « l'élasticité » est expérimentée par « quelques passants », indique en effet tant la dimension sacrée du mariage mystique que la promesse d'ébats on ne peut plus matériels, « double contrainte » (double bind) selon Gregory Bateson 56 que René Girard glose en ces termes : « Fais comme le Père

C. , une femme » bien « réel » qui brise le rêve de puissance du narrateur. La fresque cataclysmique du chapitre 6 de la seconde partie de la nouvelle

G. Bateson, Behavioral Science, vol.1, pp.251-264, 1956.

R. Girard, L. Violence, and . Le-sacré, , p.262, 1972.

I. Npl, , p.716

. Idem,