, De plus, comme on l'a vu, l'alignement des modalités de célébration des unions de droit local sur les unions de droit commun donne l'impression que le droit local matrimonial a disparu de la vie mahoraise. Or, le paysage juridique mahorais n'a pas changé puisque le droit local est toujours présent. Le principe d'un mariage qui ne produit pas de conséquences patrimoniales demeure. Ainsi des époux de statut personnel, malgré l'absence d'un contrat de mariage rédigé chez un notaire, ne créent pas de communauté de biens. La conception du mariage en droit local n'est pas remise en cause et la mention « DL, L'interdiction de la répudiation et de la polygamie ne vaut que pour l'avenir, les textes n'ayant pas de portée rétroactive

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