, concerner l'état des personnes et le droit de la famille devait être en accord et en harmonie avec les faits sociaux et politiques malgaches ; et tout ce qui relevait de l'économique pouvait ou même devait s'inspirer, voire se calquer sur les systèmes juridiques extérieurs et internationaux », spéc, p.99

R. Ratiarayratiaray, , p.103

, cf de manière générale l'exposé des motifs de la loi sur le mariage et sur les actes d'état civil de, 1963.

, Ainsi, en matière de droit de propriété, on peut citer « le délit du heriny », cf Cour suprême de Madagascar, décision n°27 du 26 mars 2013, Jaomahefa et consorts c/ Héritiers du feu Tsitambanana ou encore « le contrat de fehivava », à ce propos R. RATIARAYRATIARAY, « Du fehivava (contribution à l'étude du droit malgache des sûretés réelles) », Regards sur le droit malgache, Mélanges en l'honneur du professeur Alisaona RAHARINARIVONIRINA, éd. L'Harmattan et Jurid'ika, Il n'est pas inutile de souligner que les coutumes intégrées dans le droit positif malgache ne se limitent pas à celles qui touchent l'état des personnes, pp.9-14, 2008.

P. Chevallier, « Introduction à l'étude du droit coutumier malgache, Annales Malgaches n°1, pp.81-109, 1963.

P. Chevallier, , p.96

. Le-proverbe-malgache-«-velonairaytrano and . Vivant, on vit dans la même maison ; quand on meurt on est enterré dans le même tombeau ») illustre cette place du tombeau familial, si bien que rien n'est pire pour un malgache que de ne pas pouvoir être enterré au tombeau familial. Ce qui explique également le phénomène

C. Fournet-guerin and O. , , p.2

, Article 50 de l'arrêté

, Article 51 de l'arrêté

, Article 52 de l'arrêté

, Cf conclusions Mr A. Rousseau dans l'arrêt Ranaivo Paul c/ Etat malgache n°29/64 du 16 janvier, 1965.

M. Conclusions-de and . Rousseau,

, Littéralement « Tombeau des ancêtres », ce qui correspond aux caveaux familiaux

. Trad and . Litt,

, Chambre administrative de la Cour Suprême de Madagascar, n°29/64 du 16 janvier 1965, Annales de l'Université de Madagascar, n°2, éd. Cujas, 1965.

M. Conclusions-de and . Rousseau,

M. Conclusions-de and . Rousseau,

J. Maestre, J. De-la-chambre-;-cf, . Maestre, . Le, and . Malgache, Administrative avance que « les deux conditions traditionnellement requises pour qu'il y ait coutume étaient réunies : la permanence et la généralité (diurturnus usus), d'une part, le sentiment du caractère obligatoire des usages suivis (opinionecessitatis), d'autre part, p.157, 1965.

;. Cf and . Madagascar, Actu Réunion -25 mars, 2018.

;. Cf and . Madagascar, Actu Réunion -25 mars, 2018.

J. , MAESTRE de pointer du doigt « la vanité des beaux textes, qui sont conçus in abstracto dans un bureau, mais qui ne plongent pas assez loin leurs racines dans le milieu social auquel ils sont destinés, p.158

V. Notamment, , 2018.

G. Ferrand, « Notes sur la région comprise entre les rives Mananjara et Iavibola », Extr. Bull.Société Géogr, p.14

A. Van-gennep, T. Et-totémise-À-madagascar-;-repris-par, G. Fernandes, I. Rakoto, N. Ranaivo-rabetokotany et al., , p.49, 1904.

O. N. Phan and . Van-hien, La protection de l'enfant à Madagascar. Accompagner la lutte contre la maltraitance, pp.82-83, 2017.

V. G. Fernades, I. Rakoto, N. Ranaivo-rabetokotany, ;. Les-jumeaux-de-mananjary, and «. Stratégie, UNICEF-CAPDAM, « Étude sur les jumeaux de Mananjary avec approche droit », décembre, Toutes choses égales par ailleurs, cette croyance rejoint, mais dans un autre sens celle dont sont victimes les enfants albinos dans certains pays d'Afrique, 2007.

G. Fernandes, « Les jumeaux de Mananjary, entre abandon et protection », p.49, 2010.

C. Pour-ne-citer-que-le, Accueil et de Transit des Jumeaux Abandonnés créé le 27 juillet 1987) et le Centre Médical et Social « Marie-Christelle » de Fanatenane (Fanatenane est une association à vocation humanitaire fondée en France en 1996. Le Centre « Marie Christelle » est un centre d'accueil fondé à Mananjary par B, 2000.

, Article 2.1 de la Convention Internationale sur les Droits de l'Enfant du 20 novembre 1989, ratifiée par Madagascar le 19 mars, 1991.

, Article 6 de la Convention Internationale sur les Droits de l'Enfant du 20 novembre 1989, ratifiée par Madagascar le 19 mars, 1991.

, un enfant ou un incapable, hors d'état de se protéger eux-mêmes, à raison de leur état physique ou mental, seront, pour ce seul fait, condamnés à un emprisonnement de un an à trois ans, et à une amende de 100 000 Ariary à 1 350 000 Ariary ». L'article 350 du Code pénal : « (?) la peine sera de deux à cinq ans et l'amende de 100 000 Ariary à 2 700 000 Ariary contre les ascendants ou toutes autres personnes ayant autorité sur l'enfant ou l'incapable, ou en ayant la garde » et Article 352 du Code pénal : « Ceux qui auront exposé ou fait exposer, délaissé ou fait délaisser en un lieu non solitaire un enfant ou un incapable hors d'état de se protéger eux-mêmes à raison de leur état physique ou mental, seront, pour ce seul fait, condamnés à un emprisonnement de trois mois à un an, Article 349 du Code pénal : « Ceux qui auront exposé ou fait exposer, délaissé ou fait délaisser

S. Rakotondravelo and . La-coutume, Annales Droit-nouvelle série, n°6, éd Jurid'ika, pp.41-47, 2016.

S. Cf and . Rakotondravelo, , p.43

S. Cf and . Rakotondravelo, , p.44

, autant permis une augmentation du nombre des mariages célébrés suivant les traditions et suivis d'enregistrement. constituent des conditionnalités des partenaires techniques et financiers 100 , force est d'admettre qu'à Madagascar comme ailleurs, les lois peinent à être appliquées lorsqu'elles ne reçoivent pas l'adhésion de la population et cette adhésion est plus aisée lorsque les lois ne heurtent pas de plein fouet les habitudes : « Le droit, diton alors, est entré dans les moeurs, la loi s'est transformée en coutume et c'est sa réussite » 101 . Cela ne signifie pas que les règles coutumières se doivent toujours d'être maintenues. Bien au contraire, les impératifs de l'évolution du droit s'opposent souvent au maintien de certaines règles coutumières tandis que d'autres tombent elles-mêmes en désuétude 102 . Le rôle du législateur est alors de trouver un juste équilibre entre les deux pour que les lois puissent continuer d'exprimer la volonté générale et pour que l'on puisse toujours dire « qu, Lorsqu'on songe aux mariages célébrés suivant les traditions en présence du Chef Fokontany qui par la suite va dresser le procès-verbal et faciliter l'enregistrement du mariage, l'intégration de cette possibilité dans la loi n'a pas pour

D. À-titre, exemple les récents textes de la Banque Centrale de Madagascar dont le Projet de Loi sur la pension livrée

J. Carbonnier, Droit et passion du droit sous la V e République, éd. Flammarion, coll. Champs essais, p.104, 2008.

P. Chevallier, « Introduction à l'étude du droit coutumier », p. 109 103 RAMAROLANTO-RATIARAY, « Les mutations du droit privé à Madagascar », APOI, p.83