F. Aumond, Les petits États insulaires en développement, vol.3, pp.605-631, 2015.

S. Consulter-À-ce-sujet, . Roger, and . États, Unis et Chine entretiennent la dynamique sur le climat. À l'ONU, 175 pays ont signé l'accord de Paris contre le réchauffement », Le Monde, dimanche 24-lundi 25 avril, p.6, 2016.

E. Bourdoncle, Convention-cadre sur les changements climatiques. 21 e Conférence à Paris, le renouveau du multilatéralisme ? », Chronique des faits internationaux, pp.76-78, 2016.

A. Oraison, « La rénovation de l'Alliance touristique de l'océan Indien, APOI, vol.I, pp.265-287, 1974.

A. Oraison, « La disparition de l'ATOI », Le Journal de l'île de La Réunion, jeudi 22 septembre, p.14, 1977.

. Le, commissionoceanindien.org vise à améliorer les informations économiques et commerciales dont peuvent disposer les opérateurs économiques dans la zone sud-ouest de l'océan Indien

J. Sartre and . Paris, Rapport annuel de la Cour des Comptes. Le tourisme réunionnais cloué au pilori », Le Quotidien de La Réunion, p.11, 2014.

, Épica éditions, 2016, 224 pages. et commerciale du monde à l'institution régionale sont loin d'être négligeables : en 2015, ils représentent -selon l'aveu même de Jean Claude de l'Estrac -plus de 75 % des ressources financières allouées aux projets structurants des États insulaires de la zone sud-ouest de l'océan Indien, La version numérique de cet ouvrage peut être consultée sur le site précité de la COI : www.commissionoceanindien.org. Consulter également J.-M. JAUZE, « Patrimoines partagés : traits communs en Indianocéanie

, Union européenne et la COI ? Dans le cadre d'une politique durable de coopération Nord-Sud, l'Union européenne a conclu depuis plus d'une cinquantaine d'années de nombreux et importants accords d'association avec les États en développement d'Afrique, de la Caraïbe et du Pacifique (États ACP) afin de soutenir leurs efforts de regroupement. Elle accepte ainsi de financer les projets régionaux qui favorisent l'épanouissement de la démocratie et de la bonne gouvernance ainsi qu'un développement économique harmonieux des États ACP, un groupe d'États qui inclut ipso facto les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles, tous membres de la COI, Dès lors, une question prégnante mérite d'être posée : comment expliquer ce « partenariat historique » privilégié et, à ce jour

, Que faire alors, selon la judicieuse et lancinante question posée en 2013 par son Secrétaire général, pour « rendre la COI plus visible, plus audible et plus crédible » 98 ? Certes, il est bon que siège régulièrement le Conseil de la COI qui regroupe les ministres des États membres parce qu'il s'agit-là d'un organe de prise de décision sur des projets d'intérêt commun. À ce titre, l'institution régionale a déjà le mérite d'exister et d'être une plateforme de dialogue politique et diplomatique incontournable entre les États du sud-ouest de l'océan Indien. Sous cet angle, Jean Claude de l'Estrac a tenu à souligner, à plusieurs reprises, le rôle « actif, constructif et reconnu de la COI » -malgré « des moyens limités, p.99, 2009.

, Consulter l'interview intégrale de Caabi Elyachroutu Mohamed in « Le Secrétaire général de la Commission de l'océan Indien... attend le sommet des chefs d'État. Nous devons faire notre mea culpa, p.18, 1999.

Y. Mont-rouge and . Coopération-régionale, Mickaël Apaya : les îles de l'océan Indien doivent impérativement travailler ensemble », Le Journal de l'île de La Réunion, p.18, 2015.

, Pour renforcer sa visibilité au sein de la Communauté internationale, la COI a déjà obtenu le statut d'observateur auprès de l'OMC depuis 2001, de l'Assemblée générale des Nations unies en 2006 et de la Commission de l'Union africaine en, 2011.

L. Biedinger, , p.7

, En vérité, ce sont les médiations de l'Union africaine, de la SADEC et de la COI ainsi que l'implication directe de leurs secrétaires généraux respectifs et l'envoi de plusieurs centaines d'observateurs -dont 16 désignés par la COI -lors de la dernière élection présidentielle qui ont permis aux Malgaches de choisir démocratiquement un nouveau Président de la République, le 20 décembre 2013. F. BANC, « Madagascar. renaissance et la pérennisation d'une véritable Université de l'océan Indien (UOI) 100 ? En outre, la région indianocéanique n'est pas a priori assez vaste pour être viable. La critique est flagrante lorsque l'on compare la COI aux autres organisations régionales qui existent dans l'océan Afro-asiatique. Dès lors, l'élargissement de la COI à certains États

. Enfin, Au plan psychologique, il est indispensable que les responsables des États membres croient en l'avenir de la COI et ne lui ménagent pas leurs concours. Il leur appartient de résister à la tentation parfois forte de faire cavalier seul, tout en revendiquant l'appartenance à l'institution régionale. En d'autres termes, ils doivent faire preuve de persévérance en se persuadant, comme le souligne Frédérique Cadet -dès 1996 -que si « la voie du développement est longue, celle du développement concerté l'est plus encore » 101 . Pour permettre enfin l'émergence d'une authentique et durable identité indianocéanienne -une indianocéanité humaniste et solidaire aux plans économique, écologique et culturel -évoquée à Moroni dans la Déclaration finale du IV e Sommet de la COI, les États membres seraient certainement inspirés en prenant en considération le point de vue visionnaire de Reynolds Michel, ainsi exprimé, le 20 juin 2014 : « Après 30 ans d'existence, la COI a besoin d'un nouveau souffle, d'une nouvelle étape, d'un passage de la coopération à une certaine intégration. Pourquoi pas la création d'une citoyenneté indianocéanique, une citoyenneté commune aux ressortissants de nos États insulaires, comme premier pas dans ce processus d'intégration communautaire ? » 102 . Pour renforcer les liens inter-îles, il serait également approprié de réfléchir à la création d'une chaîne de radio et de télévision permanente et commune aux cinq États membres de la COI, une concertation plus grande devrait s'instaurer entre la COI et les autres blocs économiques de cette partie du monde, composés de pays à fort potentiel de développement

G. Gonthier and . Pour-une, Université de l'Indianocéanie" », Le Quotidien de la Réunion, samedi 28 novembre, p.14, 2015.

F. Cadet, , p.74

R. Michel, ». Pour-une-citoyenneté-indianocéanique, and L. Quotidien-de-la-réunion, Une citoyenneté indianocéanique doit cependant être compatible avec le droit de l'Union européenne dès lors que la France est à la fois membre de l'Union européenne et de la COI et que, par suite, le droit de l'Union européenne est pleinement applicable dans toutes les régions ultrapériphériques françaises (RUP), p.26, 2014.

, l'expression « Commission de l'océan Indien » mériterait alors d'être amendée ou remplacée, tant il est vrai que cette plateforme de coopération régionale ne saurait demeurer, ad vitam aeternam, un simple organisme administratif, technique et gestionnaire de projets épars et éphémères. Pour Jean Claude de l'Estrac, l'un des plus fervents partisans de cette mutation, une nouvelle dénomination s'impose « pour incarner une communauté de destin qui unit nos peuples et nos pays » 103 . Dès lors, pourquoi ne pas retenir l'expression plus appropriée de « Communauté de l'océan Indien » ou celle assurément plus originale et poétique d'« Indianocéanie » ? Dotée d'un hymne intitulé « Ensemble », interprété pour la première fois le 23 août 2014 lors de son IV e Sommet, la COI est en vérité à un tournant historique. Convient-il enfin d'ajouter -pour conclure -que son déclin et, a fortiori, sa disparition serait préjudiciable à tous les pays qui appartiennent à la famille indianocéanienne et d'abord à La Réunion, vol.10, 2016.

F. Banc and . Jean-claude-de-l'estrac, Améliorer la connectivité de nos îles" », Le Quotidien de La Réunion, p.63, 2014.