, Cette lutte passe par une étude, à chaque fois plus approfondie, du milieu dans lequel évolue le Grand Raid. Le travail de connaissance peut résider aussi dans la recherche de jurisprudences en matière d'accidents en montagne. Enfin, cette lutte ne peut se faire qu'avec une communication franche des acteurs compétents en matière du Grand Raid. Conclusion D'un point de vue théorique, l'obligation de sécurité ne se justifie réellement et ne se conçoit vraiment que lorsqu'elle est de résultat. La sécurité « présente une utilité qui lui fait défaut, Des risques inhérents au Grand Raid, on retient que l'organisateur possède des instruments permettant de lutter contre ces risques

. D'un-point-de-vue-pratique, auxquels s'ajoute la spécificité de l'évènement du Grand Raid 46 , ainsi que le rôle actif des victimes 47 imposent une évidence : en la matière, le risque zéro ne saurait exister. R.-G. QUERRY a fait l'observation suivante : « L'obligation de réussite n'existe pas dans le domaine de la sécurité, vol.48

, Remarque : le fait d'une telle prise de décision soit prise à distance permet d'atténuer l'animosité éventuelle du coureur dont l'abandon est exigé

P. Jourdain, , p.1176

, Il s'agit des risques objectifs et de la technicité du paysage réunionnais

, Il s'agit d'une course de montagne se déroulant au plus sur trois jours, de jour comme de nuit

, Il s'agit des risques subjectifs

R. Querry, « La sécurité lors de la Coupe du monde, Géopolitique du football, pp.49-50, 1998.