, En d'autres termes, la présidence de l'Union bloque le processus institutionnel. Logiquement, les deux candidats opposés à Azali, Mohamoud Mradabi et Said Ali Kemal, contestent la régularité du scrutin. La CNEIH devait se réunir dimanche pour annuler ou valider les résultats de la présidentielle de l'Union, qui rassemble les trois îles. Cette CNEIH, qui s'est réunie en assemblée générale à Mutsamudu, sur l'île Anjouan a prononcé l'annulation du scrutin et le pouvoir de Moroni est ainsi contesté. Ainsi, on peut dire la crise séparatiste et institutionnelle est loin d'être réglée devant de telles situations. 22. Face aux événements, l'Organisation de l'unité africaine exprime sa grande préoccupation. Selon le communiqué de presse, du 24 avril à la PANA, le secrétaire général de l'OUA, Amara Essy, invite les parties à rechercher une solution aux problèmes en suspens à travers le dialogue, «qui a permis au processus de réconciliation d'arriver au stade actuel et parachever ainsi la mise en place des institutions de l'Union des Comores». Le secrétaire général de l'OUA a décidé d'envoyer, une prérogative qui revient à la Commission Nationale Electorale Indépendante et d'Homologation

, avec un score de 60,08%, chiffre provisoire annoncé par la Commission nationale électorale indépendante et d'homologation. Le nouvel élu est présenté par ses adversaires comme un « militant islamiste » et fragilise le nouveau Président de l'Union, qui avait soutenu son adversaire, le gouverneur sortant, Bakari Abdallah Boina. La communauté internationale est attentive aux risques de 'dérives islamistes' à la suite de la victoire de Elbak

, Autrement dit, si le gouvernement de l'île d'Anjouan décide de faire primer la Constitution de l'Union sur sa constitution nationale, alors l'effectivité de cette nouvelle constitution sera garantie. Il faut éviter de faire dépendre l'effectivité de la constitution de l'Union des Comores des gouvernements des îles, Pour cela

, Loi fondamentale de l'île autonome d'Anjouan, adoptée par référendum, le 10 mars 2002. Les chiffres du référendum sont les suivants : A Anjouan, Electeurs inscrits : 79 470. Votants : 60 138. Bulletins blancs ou nuls : 413. OUI : 58 294 soit 97,40%. NON : 1 431 soit 2,40%. Loi fondamentale de l'île autonome de Moheli, adoptée par référendum, le 10 mars 2002. A Mohéli, les chiffres sont les suivants. Electeurs inscrits : 13 684. Votants : 6 656. Bulletins blancs ou nuls : 212. Suffrages exprimés : 6 444. OUI : 5 565 soit 86,40%. NON : 879 soit 13