. Respecté-ni-par-ratsiraka, enjoint pas ses partisans à lever les barrages, ni par Ravalomanana, qui est déclaré élu au premier tour. Quels errements juridiques ! Le non respect du droit constitutionnel est flagrant (cf. les différentes interprétations légalistes, légitimes et médianes de la crise)

V. Logiquement, Ratsiraka n'approuve pas la solution de la Haute cour et demande à ce qu'un référendum soit mis en place pour départager les candidats. Face à ce blocage, quatre des six provinces menacent de faire sécession, envisageant une confédération d'Etats indépendants, si Ravalomanana est proclamé président (Le Monde, l'ancien amiral refuse de reconnaître le nouveau décompte des bulletins de vote, accepté quelques jours auparavant à Dakar, 2002.

L. Gouverneur-de-la-province-de-mahajanga and . Quant-À-lui-est-conscient-du-problème-en-déclarant-que, Depuis la réforme constitutionnelle du 18 septembre 1998, une seconde chambre est établie, le Sénat (art. 76 C. 1998), et des Provinces autonomes sont instituées (art. 126 C. 1998). Dotées d'un pouvoir législatif par la Constitution, elles sont néanmoins tenues de respecter la loi de l'Etat à qui est reconnue la primauté normative. La loi organique du 29 août 2000 a déterminé le cadre de gestion des affaires propres des Provinces autonomes. Elle a été suivie par des lois statutaires provinciales, soumises à un contrôle de constitutionnalité délibéré le 11 octobre 2001 (avant la crise !). L'état politique très incertain porte un coup rude à ce processus de régionalisation, qui bénéficie pourtant d'un cadre juridique de qualité. Certaines provinces ont annoncé leur intention de faire sécession, en toute contrariété avec la Constitution (art. 129 C. 1998), qui qualifie l'acte et sa tentative de crime contre la Nation. De toute façon, la balkanisation de Madagascar ne repose pas sur la volonté populaire mais sur le souhait de quelques uns de rester au pouvoir. Le soutien populaire à la sécession reste en l'état difficile à mesurer, «il craint des manifestations de violence et le durcissement des positions des provinces fidèles