». «-Être and . Qu, On peut toujours prétendre que les conceptions intellectuelles des hommes sont nécessairement partielles et partiales, que le véritable chemin qui ouvre la possibilité d'une éthique (et accessoirement d'une métaphysique) est l'expérience affective intérieure, que la « froide » raison ne propose que des représentations illusoires, il reste à montrer pourquoi et comment la pensée de Schopenhauer échappe à cette critique de la servitude de l'entendement humain. Sa Philosophie est-elle d'une autre essence que rationnelle ? Comment se fait-il qu'elle s'exprime dans un discours à la fois rationnel et conceptuel ? Comment ce qui est posé comme radicalement subjectif peut-il prétendre à l'objectivité ? Schopenhauer esquive en laissant entendre que la philosophie (sa philosophie) s'adresse nécessairement à une élite (dont il ne manque pas de faire partie) : celle des penseurs exceptionnels, des génies, dont l'esprit est libéré échappe au commun des hommes. Quant à la difficile question, proprement métaphysique, de savoir comment cet Être cosmique unique peut se faire multiple au travers d'êtres de nature variées et individués qui vont du règne minéral au règne humain en passant les végétaux et animaux, tout en conservant son entière stabilité, elle reste sans réponse, transmissible qui implique ces mêmes catégories intellectuelles que Schopenhauer récuse par ailleurs comme insuffisantes pour nous permettre de d'interpréter l'énigme du monde. Autre difficulté, déjà évoquée dans l'introduction

. Bibliographie and . Sommaire,

P. U. Paris, Le Monde comme volonté et comme représentation, Métaphysique de la mort et de l'amour, pp.10-18, 1964.