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E. Cassirer-;-d'alembert, . Voltaire, . Diderot, . Condorcet, . Helvétius et al., En dépit de leurs différences doctrinales, parfois importantes, ils se retrouvent pour affirmer, en dignes héritiers de Descartes, l'universalité de la raison (que l'auteur des Méditations métaphysiques appelait « bon sens ») et la foi en sa capacité d'éclairer les hommes au travers des sciences. Ils croient en l'unité, en l'immuabilité et en la force heuristique de la raison humaine. « Pour eux la raison est une et identique pour tout sujet pensant, pour toute nation, pour toute culture. » 21 Le « Sapere aude ! » dont Kant fait la devise des Lumières résonne donc bien au-delà du temps qui le voit naître. La question qui va se poser n'est alors autre que celle de la manière dont il est possible de parvenir à ce savoir qui éclaire au lieu de maintenir dans la dépendance craintive des superstitions et la peur de penser. Est-il le résultat, toujours hasardeux, d'un lent processus d'évolution ? Survient-il nécessairement ou dépend-il de la volonté des hommes ? Sa réalisation se produit-elle pour peu qu'on le cherche avec détermination ou faut-il y voir l'aboutissement inévitable de la nécessité du temps et de l'histoire ? Toutes ces questions sont celles dont va se nourrir la réflexion des siècles suivants. Elles qui marquent profondément les idées qui sont toujours les nôtres aujourd'hui. Elles reposent sur le postulat suivant lequel l'esprit des hommes se définit par la possibilité de se perfectionner indéfiniment, la perfectibilité indéfinie étant à l'oeuvre dès l'origine de l'espèce, La Philosophie des Lumières, Paris, Fayard, 1966. d'affirmer. Cette intention à la fois universelle et rationnelle s'affirme explicitement avec ceux qu'il est convenu traditionnellement d'appeler en France les « Philosophes, 1932.

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