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;. Siméon-rémi, U. México, I. Andrew, and O. , « Aztec lyrics: poetry in a world of continually perishing flowers, vol.4, pp.3-4, 1963.

, RSNE) se trouve à la bibliothèque de l'université d'Austin (Collection latinoaméricaine de Benson, section Genaro García) et le manuscrit 1628, Cantares mexicanos (CM), à la Bibliothèque nationale de Mexico. Ces deux corpus, respectivement de 42 folios et de 85 folios, datent de la deuxième moitié du XVI è siècle et ont été réalisés

, Les exemples pourvus dans notre étude s'appuient essentiellement sur le discours poétique extrait de ces deux corpus de textes

, À l'exception, bien sûr, des mots « absolus », aux formes intégrales ou indépendantes, représentés par exemple par des adverbes (ic : « avec » ; oc : « encore »), des adjectifs interrogatifs (aquin : « qui ») ou démonstratifs (inin : « cet »), des adjectifs numéraux (nahui : « quatre »), des pronoms personnels sujets (ni : « je »), des pronoms possessifs (mo : « ton »), des suffixes divers pour marquer soit le pluriel (-huan)

, Des mots usuels sont, en effet, constitués au départ de différentes unités lexicales et ont ainsi adopté successivement du sens : tle-namactli signifie littéralement « offrande du feu » et tlenamantli -composé de deux substantifssignifie précisément « encens

X. Le-terme, « fleur »), qui devient xochi-une fois combiné, est certes un substantif. Néanmoins, il se charge souvent, comme bien d'autres substantifs, d'une valeur adjectivale ainsi que nous le verrons par la suite

. Karttunen and . Lockhart, Nous entendons pas « matière non lexicale » des syllabes intrusives (a, ya) ou non (yehua, ohuaya, yehuaya?) qui ponctuent les chants des deux manuscrits et qui sont a priori dénuées de sens. Voir Sautron, vol.16, pp.23-24, 1980.

, Les trois exemples sont respectivement issus de : CM, folio 23v° ; CM fol. 62v° ; CM fol, p.3

, Il est généralement attesté que les anciens Mexicains utilisaient un système d'écriture relativement développé. L'expression de leur parole et de leur pensée était donc régie soit par une écriture pictographique ou figurative (représentations schématisées de divinités, d'êtres et d'objets divers), soit par une écriture idéographique (motifs stylisés et représentations symboliques telles qu'une volute jaillissant des lèvres pour exprimer la parole), soit par une écriture phonétique

, Dans le cas des compositions du manuscrit RSNE, les syllabes sont par exemple systématiquement coupées, nous empêchant parfois de savoir quelles ont été au départ les créations linguistiques du compositeur ; de là, la difficulté d'affirmer une transcription du texte et, de surcroît

, Les exemples sont respectivement issus de : CM, fol. 6r° ; RSNE, fol. 41v° ; CM, fol. 6r°

, Les exemples sont respectivement issus de : RSNE, fol. 1v° ; RSNE, fol. 39v° ; CM, fol. 15r° ; RSNE, fol

, Les exemples sont respectivement issus de : CM, fol. 4r° ; CM, fol. 22v°

. Cm,

, Un second découpage étymologique de cette variante où interviendrait un autre élément clef, l'obsidienne, pourrait être envisagé: huitz(tli)/itz(tli)/[tz]ilin(i) qui voudrait littéralement dire « (oiseau au bec en forme d') épine (tranchante comme l') obsidienne (qui) résonne/bourdonne ». En acceptant la présence étymologique du mot itz-tli, « obsidienne », la syllabe initiale du verbe tzilini subirait en partie une contraction sous l

, Outre le mot ixtlahuatl, présent dans plusieurs chants, les exemples suivants sont respectivement issus de : CM

, Les membres du binôme s'inversent parfois : in cacahuaxochitl in izquixochitl. L'appartenance botanique de la première est la famille des Borraginacées (bourreria sp. ) et celle de la seconde la famille des Bombacacées (Sautron, pp.461-468, 1999.

, Un exemple de l'emploi respectif des trois diphrasismes est notamment donné dans : RSNE, fol. 12v° ; CM, fol. 32r° ; RSNE, fol. 11r°. Un exemple de l'emploi de la création linguistique cacahuaizquixochitl est notamment donné dans RSNE

, L'usage de trois métaphores pour incarner ou symboliser une personne

M. León-portilla-relève-dans-la-huehuehtlahtolli--«, Discours des anciens » ou « ancienne parole » -, sorte de harengs éthiques et philosophiques, in ihiio in iten in itlahtol (« son souffle, ses lèvres, sa parole ») qui décrirait « la condition du peuple gouverné », et in icnoiotl in ayaçulli in tatapatli (« la misère, la mante usée, l'habit rapiécé, p.55, 1983.

, Un exemple de l'emploi respectif des deux triphrasismes est notamment donné dans : RSNE, fol. 12v°et CM, fol. 11r°

, Quant à l'appartenance scientifique de la ihuixochitl, vol.471

, Les deux exemples sont respectivement issus de : RSNE, fol. 42v° et CM, fol. 4r°

, Ce terme yaoyotl est lui même constitué de yao-tl, qui signifie « ennemi », et de la désinence abstraite -yotl. Il signifie littéralement « étendue d'ennemis », et c'est ainsi, dans le sens de « inimitié ou d'«adversité », qu'est formé le concept de la guerre, p.218, 1999.

, L'association du vin d'agave et du sacrifice est notamment présente dans un chant des CM sur le thème de la guerre au folio 65v°. Par ailleurs, des représentations iconographiques du Codex Zouche-Nuttall et du Codex Borbonicus corroborent cette intimité entre les deux éléments (Sautron, p.203, 1999.

, La traduction proposée est partiellement littérale, d'où le choix de troquer la couleur noire de l'obsidienne contre le vert de l'oiseau quetzal. Le terme quetzalitztli, composé étymologiquement de quetzal et d'itz-tli (« obsidienne ») désigne précisément une pierre de jade de qualité supérieure, Voir Sautron, p.321, 1999.

, Les exemples sont respectivement issus de : CM, fol. 3r° ; CM, fol. 82v°

. Cm, , p.48

, Les 3 exemples sont respectivement issus de : CM, fol. 22r° ; CM, fol. 1r° ; CM, fol. 11r°

, Les 3 exemples sont respectivement issus de : CM, fol. 61v° ; CM, fol. 6r° ; CM, fol. 1v°

. Sautron, , pp.90-91, 1999.

, Les exemples sont respectivement issus de : RSNE, fol. 26v°

. Rsne, , p.2

, Les exemples sont respectivement issus de : CM

, Les exemples sont respectivement issus de : RSNE, fol. 2r°

. Rsne,

, Les exemples sont respectivement issus de : RSNE, fol. 7r° ; CM, fol. 54v° ; CM, fol. 60r° ; CM, fol. 38v° ; RSNE, fols, p.37

, CM, fol, p.18

, 56v° ; CM, fol. 64r° ; CM, fol. 10r°, Concernant la traduction et la correspondance scientifique des termes botaniques et ornithologiques, voir Sautron, pp.444-491, 1999.

L. De,

, Littéralement : « à la surface de l'eau

, Tantôt en fin de vers, tantôt au coeur de la matière lexicale, tantôt au sein même du mot, ces syllabes sont a priori dénuées de signification. Encore que leur place stratégique dans certains chants laissent augurer une fonction significative, Voir Sautron, pp.116-118, 1999.