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, Traités sur l'éducation, traduction française de Danièle Houpert, PLUTARQUE, 1995.

J. Romilly, La Douceur dans la pensée grecque, pp.278-279, 1911.

, Mais le véritable manuel de civilité de la littérature antique, c'est l'ouvrage intitulé Disticha de moribus, ad filium, qui eut pour auteur Dionysien Caton, philosophe stoïcien qui vivait sous le règne des Antonins. Ce nom de Caton trompa le public, qui voulut voir dans l'écrivain Caton le Censeur ; de là, pendant tout le Moyen Âge, la popularité de cet ouvrage, qui était entre les mains de tous les écoliers, dont on retrouve de nombreux manuscrits aux treizième et quatorzième siècles, et de nombreuses impressions dans les siècles suivants. Planude le traduisit en vers grecs, et François Habert en vers français sous ce titre : Les Quatre Livres de Caton pour la doctrine de la jeunesse (Paris, 1548), « Les préceptes de la civilité ont été donnés de différentes façons. Chez tous les peuples, ils font l'objet de nombreux proverbes, qui se retrouvent parfois dans les livres sacrés de chaque religion, car la civilité comprend l'hygiène et la morale. On trouve de ces préceptes dans les poètes gnomiques

, ouvrage réimprimé à Genève, en 1522, sous le titre suivant : Doctrinal de cour, par lequel on peut être clerc sans aller à l'école. Érasme eut beaucoup d'imitateurs. D'abord, la Déclamation contenant la manière de bien instruire les enfants dès le commencement avec un petit traité de la civilité puérile et honneste, par Pierre Michault (Bruges, 1466)

. Saliat, Puis, la Civilité puérile distribuée par petits chapitres et sommaires, à laquelle nous avons ajouté la discipline et institution des enfants, traduite par Jehan Louveau (Anvers, 1559). L'année suivante paraissait à Paris La Civile Honnesteté pour les enfants, avec la manière d'apprendre à bien lire, 1537), traduction du traité d'Érasme et de celui de Sadolet intitulé De liberis bene instituendis

C. Ce-livre, . Calviac, J. Où-celui-de, and . De-la, Salle vint le remplacer dans la faveur publique. L'ouvrage de Calviac donna naissance au caractère typographique connu sous le nom de caractère de civilité. L'occasion en fut la seule cause. Jean de Tournes et Robert Granjan, célèbres imprimeurs lyonnais, voulant rivaliser avec les Italiens qui venaient d'inventer la lettre dite italique, laquelle imitait l'écriture cursive, imaginèrent une lettre nommée lettre française de Mars. Un des premiers ouvrages et un des plus souvent imprimés avec ce caractère typographique ayant été la Civilité de Calviac

, Citons encore un traité original qui a pour titre : Libellus de moribus in mensa servandis, Johanno Sulpitio Verulano auctore (Parisiis, Ménier, 1560), petit poème latin divisé en deux livres et accompagné d'un commentaire français par Durand, professeur à Lyon. Peu avant, avait paru Le Miroir de vertu et chemin de bien vivre, contenant plusieurs belles histoires par quatrains et distiques moraux, le tout par alphabet. Avec le stile de composer toutes sortes de lettres, missives, etc., la ponctuation de la langue française, l'instruction et le secret dans l, Miroir de la jeunesse pour la former à bonnes moeurs et civilité de vie (Poitiers, 1559), attribué à Mathurin Cordier

. Au-dix-septième-siècle, Nouveau traité de civilité, qui se pratique en France et ailleurs parmi les honnêtes gens, p.1671

, Quelques années auparavant avait paru la Civile Honesteté pour l'instruction des enfants, en laquelle est mise au commencement la manière d'apprendre à bien lire, prononcer et escrire, par Fleury Bourriquant, au Mont Hilaire, près le puits Certain (1648), À une autre édition, qui parut en 1675, avait été ajouté un chapitre sur le « point d'honneur », préceptes à l'usage des gens invités chez les grands, et dont il faut juger l'éducation bien incomplète à en juger par les recommandations qu'on leur fait

, Nouveau traité de civilité qui se pratique en France parmi les honnestes gens, pour l'éducation de la jeunesse, avec une méthode facile pour apprendre à bien lire, prononcer les mots et les écrire, les beaux quatrains du sage Monsieur de Pybrac, et l'arithmétique en sa perfection

, La Civilité chrétienne et honnête pour l'éducation et l'instruction de la jeunesse

, toutes les parties du corps sont passées en revue ; on y dit les soins dont elles doivent être l'objet, et la manière dont elles doivent « se comporter » en toute circonstance. La tête et les oreilles, le nez, la bouche, les lèvres, le dos, les épaules, les mains, les jambes, les pieds, etc., y trouvent la législation qui leur est propre ; et l'enfant y apprend jusqu'à la manière dont il doit « bâiller et cracher ». La seconde partie concerne les actes les plus ordinaires de la vie, indique à l'enfant comme il convient de se lever, de se coucher, de s'habiller ; ce qu'il doit observer avant, pendant et après les repas ; puis viennent des conseils, d'une moralité excellente, sur les divertissements, les visites ou la conversation. En somme, excellent petit traité sans raideur, sans prétention, simple, naïf même, mais admirablement fait pour ceux à qui il s'adresse, fondé, cela va sans dire

, La Révolution donna naissance, entre autres catéchismes de morale, à une Civilité républicaine, contenant les principes de la bienséance, puisés dans la morale, et autres instructions utiles à la jeunesse, par Chemin

. Aujourd'hui-encore, quelques manuels de civilité sont restés populaires, notamment les deux suivants : La Civilité chrétienne et honnête pour l'éducation et l'instruction de la jeunesse

, Conduite pour la bienséance civile et chrétienne, recueillie de plusieurs auteurs pour les écoles de ce diocèse

, Comme livres du même genre, mais non scolaires, on peut citer : La Civilité honnête et non puérile

, Code du cérémonial

. Manuel-du-savoir-vivre, par Louise d'Alcq

, En somme, les manuels de civilité n'ont guère fait que se copier les uns les autres ; la plupart sont d'une naïveté qui dépasse les bornes, 1877.