, qui ne soit compris dans l'éducation de soi-même, vol.17

, Toute autre voie est vaine à moins qu'elle ne vise à la manipulation de l'élève, c'est-à-dire à l'empêcher de s'élever lui-même, C'est dans et par notre propre recherche pour nous élever nous-mêmes que nous éduquons les autres

, Bibliographie sommaire en langue française

M. Aucouturier and . Tolstoï, Encyclopaedia Universalis, vol.16, 1921.

. Birioukov-b, Léon Tolstoï, sa vie, son oeuvre, vol.3, 1909.

. Chestov-l, L'Idée de bien chez Tolstoï et chez Nietzsche, 1949.

. Chestov-l, Les Révélations de la mort : Doistoievsky-Tolstoï, 1923.

. F. Egorov-s and . Tolstoï, Penseurs de l'éducation, 1995.

. Gorki-m, Trois russes : Tolstoï, Tchekhov, 1935.

J. Makovitch-m.-;-), . Rousseau, and . Tolstoï, Goethe et Tolstoï, 1928.

. Porche-f, Portrait psychologique de Tolstoï, 1935.

. Tolstoï-a, OEuvres complètes, 28 vol., traduct. Bienstock revue et annotée par S. Birioukov, Stock (les oeuvres pédagogiques ont été regroupées et éditées en russe à Moscou en, pp.1902-1923, 1933.

. Tolstoï-léon, Souvenirs et récits, Gallimard, l 960, 1960.

. Tolstoï-léon, Correspondance de Léon Tolstoï, traduct. B. Goliery, pp.1842-1860, 1917.

H. Troyat, , 1965.

. Weisbein-n, L'Évolution religieuse de Tolstoï, 1960.

. Zweig-st, , 1939.

L. Tolstoï-;-socrate, . Krishna, . Epictète, . Bouddha, . Marc-aurèle et al., La première question : que suis-je et quels sont mes rapports vis-à-vis du monde infini ? La seconde question, conséquence de la première : comment dois-je vivre, que dois-je considérer comme bien et comme mal, toujours et en toutes circonstances ? Les réponses à ces questions existaient et existent dans l'âme de chaque homme, mais l'explication de ces réponses doit nécessairement se trouver parmi les milliards d'hommes d'autrefois et aujourd'hui. Cette explication existe réellement, dans les doctrines religieuses et morales, non pas dans celles d'un seul peuple, d'un seul pays, et d'une époque déterminée ; non, cette explication existe à la base de toutes les doctrines religieuses et morales ; toujours les mêmes, elles sont exprimées par tous les meilleurs penseurs du monde, en commençant par Moïse, À Birioukof : « Lettres » II, Stock, Paris. inévitables qui surgissent du fond de l'âme de tout homme devenu conscient

, Je pense qu'avec une organisation bien réglée de l'instruction, après l'étude de la vie de notre peuple, il sera important d'étudier la vie des peuples plus éloignés de nous, leurs croyances religieuses, leurs organisations d'État, leurs moeurs et leurs habitudes. Or, dans notre pédagogie, cela manque totalement, tout aussi bien que la doctrine religieuse et morale ; par contre, nous avons la géographie, l'étude des noms des pays, des fleuves, des montagnes, des villes ; l'étude de l'histoire qui n'est pas autre chose qu'une description de la vie et de l'activité des dirigeants, particulièrement de leurs guerres, de leurs conquêtes et de la libération de ces dernières. Or, en basant l'instruction sur la religion et la morale, on aurait étudié d'abord la vie de ses semblables, l'ethnographie -puis, conformément au degré d'importance pour une vie rationnelle, on aurait étudié la zoologie, les mathématiques, la physique, la chimie et d'autres sciences, Donc, tant qu'on ne mettra pas ces deux objets à la base de l'instruction, il n'y aura aucune instruction rationnelle. Quant aux autres sciences, je pense que l'ordre dans lequel elles doivent être enseignées s'éclaircira de lui-même, si l'on admet à la base de toute science l'enseignement religieux et moral