«. Tout-ceci-reste, Nous avons montré, c'est là l'essentiel, qu'une fois inventé l'art typographique, les livres, véhicules de l'instruction, se sont multipliés rapidement. De même, une fois découvert l'art de la « didacographie » ou « méthode universelle », le nombre de jeunes gens instruits va se multiplier et faire progresser grandement à l'humanité : ''C'est la multitude des sages qui fait le salut du mondes, p.274

, Au contraire, c'est pour parvenir, au bout du compte, à montrer l'originalité de l'enseignement. Quelle que soit la ressemblance des deux domaines, quelle que soit l'urgence de mettre un ordre systématique dans l'École, il découvre une différence radicale entre les deux champs : le livre, une fois imprimé, ne subit pas de modification, il est une fois pour toutes tel qu'il doit être, ce qui peut le rendre vite obsolète. L'esprit de l'enfant, comme celui de l'adulte, non seulement continue de s'enrichir au fil de la vie, mais remet sans cesse de l'ordre dans ses anciens savoirs. Il serait plutôt comparable à un livre en train de s'écrire lui-même 8 . Mais cette remarque est-elle une critique de la métaphore typographique ou une invitation à la poursuivre jusqu'aux limites extrêmes de sa pertinence ? Auquel cas l'élève serait celui qui, Tenté par la méthode des modèles, Comenius nous met donc en garde contre le risque qui guette son application : prendre ce qui n'est que vraisemblable pour de la vérité

. Sagesse, , p.24