, Cette utilisation de l'espace, qui a maintenant dix ans, connaît une certaine prospérité car, d'une part, le marché international, bien qu'exigeant, est à la portée des aquaculteurs malgaches et, d'autre part, les pouvoirs publics malgaches, conquis par l'importance et par l'accroissement des recettes générées par les exportations de crevettes, s'efforcent de simplifier les procédures d'implantation et de commer cialisation. Mais, sur un autre plan, cette utilisation de l'espace pose la question du support naturel qu'est la mangrove. L'aquaculture malgache se veut jusqu'à présent responsable, elle manifeste une réelle volonté d'appliquer à la lettre le cahier des charges. Pour l'heure, elle ne constitue donc pas un danger pour la mangrove mais, elle doit assurer totalement le strict contrôle de tous les effets induits par ses activités, car un changement de la biodiversité, si minime soit-il
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