, La part la plus intime est aussi la plus indescriptible « Shakespeare seul, peut-être, s'interrompant d'écrire Antoine et Cléopâtre

, Mais Shakespeare ne s'est pas interrompu». Conclusion Je voudrais à présent justifier l'intitulé choisi : « ombre et soleil», et non pas par exemple « l'Italie dans Flush

L. Sud, Bien que le Sud existe en lui même, il n'est manifeste que pour les autres : ceux qui n'en sont pas. Mais inversement, si le Sud se montre au voyageur dans sa différence, il le fait lui, le voyageur, différent, « étranger » . Il lui renvoie une image dans laquelle il ne se reconnaît plus

L. Nord and . Le, Sud ne sont pas seulement des pôles, ce sont aussi des antipodes, des contraires : entre eux un tracé imaginaire mais puissant, une ligne de partage change les apparences, inverse les figures. Passer dans le Sud, c'est passer une frontière, quelque chose qui n'a pas de réalité mais qui transforme la réalité. Cette frontière est comme la surface d'un miroir : en l'atteignant, je n'atteins jamais ce que je convoitais : Je suis séduit, je vois

, AQ Nord, le soleil faisait surgir des ombres, au Sud il accomplit des mirages. Passer au sud, c'est passer de l'ombre au mirage. C'est passer du côté de l'imaginaire, du fictif, du rêve. Or, passer du côté du rêve, c'est éprouver deux forces antagonistes : l'instinct de vie et l'instinct de mort. C'est en l. Ovide, les métamorphoses, 1966.