, Il ne met donc pas en oeuvre la relation d'un objet unitaire à un ensemble d'unités semblables, ni aucun rapport référentiel d'intégration: aussi n'est-il pas plus synecdochique, malgré les apparences, que le tour précédent. Les conditions d'emploi du pluriel emphatique sont du reste assez étroites. Le contexte doit indiquer nettement que le syntagme réfère au porteur du nom lui-même et à lui seul; il doit en particulier bloquer toute interprétation antonomasique ("les hommes tels que Colbert, ayant les mêmes caractéristiques principales que Colbert"). D'autre part, le nom propre étant de soi déterminé, l'emploi de l'article indéfini se trouve banni. La présence du défini est elle-même anomale: cet article est redondant en tant que déterminant; il sert essentiellement à manifester la mise au pluriel en fournissant un appui matériel à la marque de ce nombre. Enfin, le processus ne semble pas pouvoir affecter les noms communs, à plusieurs personnes qui porte ce nom -comme dans ces exemples du Bon Usage: "Les Gide sont mariés depuis vingt ans

L. Bon and . Voit,

, Elle pleure et me parle jusqu'à des minuits 70

, Il remarque que "le pluriel fait souvent partie d'une expression notant l'approximation" : (42) La messe à la mode finie vers les une heure 71

, Vers les midi, il se trouvait encore fort loin de Butanges72

. Dans-ces-deux-derniers-exemples and . Comme-grevisse-le-remarque-lui-même, le pluriel est dû à l'analogie avec les cas où les indications sont au pluriel"( § 493), ils n'ont par conséquent rien de commun avec le pluriel emphatique. (40) et (42), où l'on remarque la présence de l'article indéfini, en <liftèrent également: il représente un emploi quidditif de cet article, que l'on glosera

L. Hugo and . Misérables, IV, Vill, 3, cité par le Bon Usage § 493

D. Boulanger and L. De-bohème, , p.56

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