, C'est une prière qui n'est pas une « demande », c'est avant tout un hommage respectueux envers ceux qui sont plus avancés dans leur réalisation spirituelle, et qui sont par conséquent des modèles pour tous les jaïns, et dont on doit imiter l eur idéal de vie fondée sur la non-violence totale. C'est la prière la plus importante dans le jaïnisme, le mantra réputé le plus puissant : Je salue les Arhats (les Jina), Je salue les Siddha (ceux qui ont atteint la libération, Le Namaskara Mantra est récité par les fidèles jaïns, chaque jour, et au début de toute cérémonie religieuse et de toute activité importante

. Leur-point-vue-sur-le-mariage-de-mahâvîra-diffère, Les Svêtâmbara pensent que Mahâvîra a épousé une femme du nom de Yashoda à un âge très jeune et a mené une vie de chef de famille bien occupée jusqu'à l'âge de 30 ans, âge auquel il quitte son foyer pour mener une vie ascétique. Les Digambara ne sont pas d'accord avec ça. Il est à noter que les bouddhistes attribuent à Siddhartha Gautama une épouse du même nom que celle de Mahâvîra et un départ du foyer au même âge

, Prince Ilangô Adigal, Gallimard, 1961.

, Il fonde son analyse sur le sentiment, pour lui général dans les sociétés qu'il qualifiait alors de « primitives », que l'âme était distincte du corps car, lors des rêves, le dormeur semble atteindre un monde différent de celui où se trouve son corps. C'est cette expérience qui aurait fondé la notion d' « âme ». Par analogie et extension, des âmes auraient ainsi été prêtées (attribuées) à l'ensemble des éléments de la nature. Pour Tylor, l'animisme représentait le premier stade de religiosité humaine, celui des sociétés les plus primitives.) : les forces de la Nature sont personnifiées et divinisées. L'homme cherche à s'assurer leur bienveillance par des rites, par le sacrifice. Le culte devient magie, est le premier sociologue à avoir établi une théorie sur l'animisme, dans Primitive Culture, pp.1832-1917, 1871.

. Idem, @@@@@@@@@@@@@@@@ @@@@@@@@@@@@@@@@ @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ 69 In : Dictionnaire de l'Inde contemporaine, sous la direction de Frédéric Landy, Armand Colin, 2010.