, Il avait sa fille et son gendre qui étaient directeurs, ils travaillaient là et il priait là. Il disait toujours que la mère de son patrimoine c'était là-bas, priait. Les vieux m'ont dit qu'il venait prier là

, Joseph Mourouvin possédait quatre temples, dont celui de Ravine Glissante qui a été déplacé, raconte Maître René Kichenin. « Celui dont a hérité madame Kichenin, par sa mère Brigitte Mourouvin, je l'ai baptisé Kanda Madanam, parce qu'il exauce nos voeux. Il a été dit qu'à chaque fois que Shiva rendrait visite à Muruga, ses prières seraient exaucées. Vous verrez, il est lent mais il exauce énormément. C'est parce que nous avons été exaucés dans nos prières que j'ai donné le nom de Kanda Madanam, « Cette imbrication entre la transposition d'un embryon de culture, la transposition du fait qu'il soit monté dans l'échelle sociale et d'un enracinement cultuel a trouvé son apogée. » Au final

C. Hugo-À-ne-pas-confondre-avec-le-temple-de-ravine-glissante-qui-a-Été and . Déplacé, Je n'ai jamais mesuré parce que Dieu est incommensurable ; je ne veux pas mesurer, mais un monéstarlon de cette taille-là n'existe pas ailleurs. Vous avez la partie cylindrique, ensuite, dessous vous avez la partie octogonale et ça se termine en bas soit par un rectangle, soit par un carré. Il est d'un seul bloc taillé dans une roche volcanique, Ça fait à peu près 1,20 m en tout et les gens m'ont dit que ça n'existe pas ailleurs. Quand M Mourouvin a acheté la propriété en 1910

&. Aujourd and . Hui, pour sa marche sur le feu de janvier. Les sculpteurs de divinités, tayer bondie, Pétiaye-Cadivel de la Ravine Creuse, utilisent du bois provenant de cette même forêt? Les esprits qui animent les malarli des rituels hindous demeurent dans la forêt? Le malou mèm-la, sé pa anba

, peut-être ce que René Squarzoni désigne comme une « assimilation de surface », mais aussi aux valeurs transmises au cours de sa scolarité puisqu'il a fréquenté l'école des Frères de Saint-André dont on sait que l'emploi du temps prévoit de l'éducation religieuse ainsi qu'une fréquentation des églises. Marcel Moutou-Comarapoulé signale toutefois qu'il a, lui-même, opté pour le prénom chrétien Joseph à l'occasion de son mariage alors que le prénom que lui avaient donné ses parents à sa naissance était "Moutoussamy". Jean-Marie Therinca, un de ses arrières-arrières petits-fils précise qu'« Il se marie le 28 novembre 1891 à Saint-André, Il semblerait que la pratique du catholicisme de Joseph Mourouvin soit surtout liée à ses capacités d'adaptation, une volonté de se conformer aux pratiques des « Grandes » familles

L. De and J. Mourouvin,

, À la différence des pierres sacrées lissées par les abishegam, bains rituels quotidiens de la représentation divine, ceux-ci présentent les bulles d'air figées à l'intérieur de la roche et révélées par la sculpture. Le sol est resté comme à son origine, Les monéstarlon paraissent taillés dans une coulée de lave refroidie

. Le-prénom, Joseph sera ajouté à celui de Moutoussamy le 4 octobre 1911, transcrit sur les registres des naissances n°342, Joseph Tandrayen Moutoussamy MOUROUVIN

, Il a su déjouer la rigidité de son cloisonnement social et s'est donné les moyens d'opérer un renversement structural phénoménal, par la voie du petit commerce, d'une vie économe, productive, puis par la voie de l'industrie sucrière ; le sucre étant devenu une des rares denrées à générer une plus-value. Il s'est réalisé matériellement (artha) comme le prévoit le dharma, la loi hindoue, en respectant les valeurs tamoules, l'endogamie, le contrôle des mariages de ses descendants 17 et collatéraux et en accordant une grande importance au sacré? Ceci-dit, il a ouvert le chemin d'une Réunion plus tolérante où la réussite dépend plus du mérite que de l'origine socioculturelle. « Il y avait une hostilité envers les Tamouls. Ce qui compte, c'est la valeur de la personne. Il ne fallait pas plaisanter avec Joseph Mourouvin. Ah non ! Il ne fallait pas plaisanter? » (René Kichenin) « Mon grand-père était un honnête homme. Il m'intimidait beaucoup. » remarque Agnès Kichenin, petite-fille de Joseph Mourouvin par sa mère Brigitte Mourouvin et petite-fille de Marie Mourouvin, la soeur de Joseph, par son père Pierre Virapoullé. Ce que confirme Jean-Michel Ramin : « Sa in bon moune, sa. Li té vyin lantèrman demoune malere, considéré comme l'un des premiers « Malbar-Blanc » 16 de La Réunion, à la fin de la colonisation, au début du vingtième siècle. Joseph Mourouvin n'a pas respecté la place que lui réservait la colonie dans son organisation sociale

«. À-entendre, Malbar riche », qui a le même statut que celui d'un « Gros-Blanc

, Il ne s'est pas marié dans la communauté indienne et mon grand-père n'acceptait pas de mariage en dehors de la communauté