J. Soury and L. Délia-de-tibulle, Revue des deux Mondes, 1872, p.52

J. , Labarbe dans « un curieux phénomène littéraire : l'anacréontisme », BAB, 72, 1982 cite parmi les nombreux traducteurs, pp.172-175

:. C. Le-poète-créole-auguste-lacaussade-en-proposera-aussi-une-mouture-personnelle, . Couëlle, . Lacaussade, and . Les-anacreonta, Une rencontre avec le monde grec antique », P. Eve (dir), Auguste Lacaussade (1815-1897) Le fils d'une affranchie d'avant 1848, pp.277-298, 2004.

M. Kissel, « (ré)crire : Les Anacréontiques d'A. Lacaussade », idem, pp.299-308

P. Counillon, . Lacaussade, ». Les-anacreonta, and P. , Auguste Lacaussade (1815-1897). Le fils d'une affranchie d'avant 1948 et d'un noble de Guyenne, pp.37-49, 2005.

, Lettre envoyée de Rome le 26 février 1867 à Henner

, Le renouveau de la mode britannique pour le poète Catulle et son influence sur la littérature moderne seront déjà étudiés au XIX e siècle par W. S. Landor, « The Poems of Catullus, Foreign Quartely Review, pp.329-369, 1842.

, Tirage au sort d'une nouvelle Vestale, le Pontifex Maximus désigne une jeune fille tirée au sort selon la formule consacrée, Amata, te captio, inscrite sur le volume qu'il déroule. Par cette « prise » elle n'appartient plus à sa famille mais à Rome. Dans La Lorraine artiste de 1895, le critique, peu au fait de vérité historique, fait d'Amata, « Aimée » 83 , le prénom de la jeune impétrante, « nom peu congruent à la profession » dit-il 84. Cette saillie ironique indique combien le statut virginal des vestales et le refoulement de leur sexualité était parfaitement perçu par le public. Ce contresens historique n'est qu'une des multiples interprétations erronées que le XIX e siècle s'autorisera sur le monde antique. Au regard de la place honorifique que ces prêtresses occupaient dans la société et des avantages juridiques qu'elles étaient les seules femmes à détenir dans la Rome antique, il est peu probable qu'elles se soient ressenties comme des victimes. La constance qu'il apportera à la thématique de ces vierges recluses trouve peut-être une réponse dans l'esquisse, non datée, d'une toile intitulée Mélancolie où cet état psychique est incarnée par une vestale, assise sur un banc et, ) 81. On voit ainsi combien ce thème, au départ une commande des Beaux-arts, lui a tenu à coeur pendant une trentaine d'années et aura fait son succès et sa « spécialité, vol.82

. Th and . Véron, Dictionnaire Véron-Salon 1884 Paris, Bazin, 1884, p.224

L. Enault, , vol.44, p.17

, Il pourrait s'agir du nom de la toute première vestale ou d'une forme latinisée du grec admêta, Sur ce nom dont la traduction n'est pas aussi certaine voir M. Beards, op. cit., supra n. 53, p.15

. Goutière-vernolle, Les Lorrains au Salon » dans La Lorraine artiste, 1895, p. 277 cité par Gohel, p.132, 1988.

M. Verdun and . De-la-princerie, Au XIX e siècle, seulement, elle n'est plus une vieillarde assise sur une pierre car « la mélancolie tarit chez l'homme la capacité d'agir et de penser », ainsi que le précise le texte qui accompagne les gravures 87 , mais une jeune femme séduisante et désemparée dont on comprend qu'elle souffre de privation d'amour. Son dernier envoi au Salon de 1898 sera un hommage aux sources de l'art antique : Périclès visitant l'atelier de Phidias. Il s'éteint en 1900 chez son fils, à Angers. L'antiquité l'aura accompagné tout au long de sa vie faisant son succès pendant près de trente années et lui attirant l'éloge des critiques du Salon qui, pour la plupart, l'avaient classé dans la mouvance des Néo-grecs. Leur analyse ne rend pas toujours compte de son originalité au sein de ce groupe. Son antiquité ténébreuse et souffrante, rarement joyeuse, ses protagonistes féminines implorantes ou victimes de la religion de la cité, sa prédilection pour les atmosphères souterraines, l'inscrivaient en marge de ses contemporains, avec La Mélancolie, incarnée par une jeune femme exprimant son deuil près d'une stèle et revêtue à l'antique. Corot, vers 1860, lui donne aussi les traits d'une jeune femme avec Mélancolie 86 comme J. J. Henner qui proposera au Salon de 1890 un portrait féminin intitulé Mélancolie. La vestale de Leroux n'est qu'un des avatars des ces portraits féminins mélancoliques car, depuis les célèbres vignettes allégoriques du traité d'iconologie de Cesare Ripa du XVI e siècle, la Mélancolie, vol.88

J. Clair, Mélancolie. Génie et folie en Occident, p.360, 2005.

C. Ripa, Iconologia paru à Rome en 1593 et réédité à Padoue en 1624-1625 par Pietro Padotozzi

L. Ernault, , vol.36, p.19