, Un parallèle peut être fait avec la jurisprudence relative aux recours en annulation exercés par des sportifs contre des suspensions disciplinaires de compétition parvenues à terme avant que le Tribunal fédéral ne statue. A priori, dans un tel cas, la qualité pour recourir paraît douteuse. Mais elle n'est toutefois pas forcément exclue. Par exemple, dans l'affaire Abel Xavier, pour dénier au joueur la qualité pour agir, le Tribunal ne s

, Il s'agissait en effet d'une suspension infligée par l'Union des associations européennes de football (UEFA), qui ne le privait de participation qu'aux seules compétitions européennes, à l'exclusion des compétitions nationales. De même, dans l'affaire Gündel, bien que la suspension contestée par l'intéressé ait cessé de produire ses effets « sportifs » au moment où le Tribunal fédéral a statué, il a toutefois jugé qu'elle continuait à avoir des « effets personnels et patrimoniaux » (ATF 119 II 271, spéc. 280-281). Il s'agissait d'une suspension pour dopage, que l'on pouvait considérer comme déshonorante pour l'intéressé, et qui s'était accompagnée d'une amende et de la perte des gains remportés, il a également noté qu'il n'avait pas réussi à apporter la preuve que cette suspension l'avait effectivement empêcher de participer à des matchs (ATF 127 III 429, spéc. 431)

M. Dans-le-cas-d'espèce, Avait-il subi un préjudice financier ? Bien qu'il ait été normalement rémunéré par son club pendant la période d'interdiction, c'était probable, par exemple en étant privé de diverses primes de résultats ou bien de l'opportunité de valoriser son image. Néanmoins, l'annulation de la sentence rejetant sa demande d'arbitrage contre l'interprétation de la FIFA n'aurait nullement réparé ce préjudice. A défaut, une telle annulation n'aurait-elle quand même pas pu constituer un élément important d'une future action en responsabilité ? C'est ce que soutenait le joueur pour justifier de sa qualité pour recourir devant le Tribunal fédéral

, Au-delà de toute considération technique, ce qui ressort finalement, tant de la sentence du TAS que de l'arrêt du Tribunal fédéral, c'est que, d'après leurs auteurs, le joueur aurait été mieux inspiré de contester la décision de la commission juridique de la LFP