, Nous reprenons ces commentaires, et on trouvera de nombreuses précisions et illustrations sur le manuscrit de Cosmas, dans : The World According to Cosmas Indicopleustes-Concepts and Illustrations of an Alexandrian Merchant and Monk

, cité par Michel Mollat dans Les explorateurs du XIII e au XVI e siècle, p.135, 1906.

, Le mille italien fait 65 789 pieds soit 1250 m contre 1480 m pour le mille espagnol, Yoro K. Fall, L'Afrique à la naissance de la cartographie moderne : les cartes majorquines, Il faut compter 1481,5 m pour le mille romain et 1574,16 m pour le mille byzantin. Au XIX e siècle, pp.137-138

. Michel, , p.137

L. Goff and J. , Pour un autre Moyen Âge, p.280, 1977.

, Indien est un horizon d'échanges, une mer intérieure pour les sociétés de l'indianocéanie 34. Les cartes chinoises montrent quant à elles cet espace comme un horizon des possibles 35. Les études récentes menées par Philippe Beaujard précisent l'importance de l'océan Indien dans les échanges médiévaux. Pour lui, cet océan n'est pas dans un premier temps un espace unifié, mais une aire totalement liée à la Méditerranée. Ses sous-systèmes sont la mer de Chine, l'est de l'océan Indien, l'ouest de l'océan Indien et plus tard le golfe Persique et la mer Rouge. Chaque système a son pôle : Chine, Inde, Asie de l'Est, Egypte 36. Le rapport à l'océan n'est pas identique dans chacune de ces aires géographiques. Pour synthétiser, nous distinguons trois grandes aires géographiques, Si le merveilleux se retrouve aussi dans tous les récits arabes, persans et chinois, je prolongerai cette réflexion en ajoutant qu'à la lecture des sources du monde islamique

, instar de la Méditerranée, à la conception d'une mer ouverte au sud et à l'est. En définitive, cette représentation rejoint celle symbolique d'une Terre entourée par la mer océane. Les grandes routes de circumnavigation qui supplantent les routes anciennes à partir de la fin du XV e siècle ne sont-elles pas une navigation sur la mer océane, La cartographie des XV e-XVI e siècles présente un saut conceptuel 37. La Terre est vue comme un espace universel à la fréquentation humaine et non comme un horizon spirituel (références bibliques et théologiques)

P. Ottino-parlait-d'«-une-vaste-méditerranée-afro-asiatique, ». P. Ottino, . Le-moyen-age-de-l'océan-indien, and . Le-peuplement-de-madagascar, Annuaire des pays de l'Océan Indien, p.198, 1974.

, Philippe Beaujard considère que la Chine développe ses liens avec cette partie du monde entre le 6 e et le 10 e siècle. Philippe Beaujard, Les mondes de l'océan Indien. L'océan Indien, au coeur des globalisations de l'Ancien Monde, vol.2, pp.45-47, 2012.

P. Voir and . Beaujard, The Indian Ocean in Eurasian and African World-Systems before the Sixteenth Century, vol.16, pp.412-413, 2005.

J. Besse, Le rôle de la carte dans la construction du concept de terre aux XV e et XVI e siècles. Réflexions épistémologiques, vol.163, p.6, 2000.