. De-ben-arafa.-m-e-bendjelloun,

«. , pour une raison quelconque, Ben Arafa part et rejoint Tanger où ses enfants se trouvent déjà. Le grand vizir constate son absence, de laquelle découle la vacance du trône (bien que, pour nous, le trône n'ait jamais été vacant)

. Mais-le-départ-de-ben-arafa-n'est-pas-facile-À-obtenir.-le-glaoui and . Le-clan-juin, Le général Boyer de Latour est « un vieux Marocain (commandant de Goum pendant la guerre), cet officier venait de s'acquitter en Tunisie de la mission difficile d'ouvrir les voies à l'autonomie interne en accord avec les nationalistes. Cette activité émancipatrice, il sembla n'avoir d'autre objectif en arrivant à Rabat que de se la faire pardonner par les cadres de l'armée et les milieux de la colonisation. Il n'eut de cesse qu'il ne rendit caducs les accords d'Antsirabe, soit en empêchant l'hôte du palais de Rabat de faire retraite, soit en suscitant la désignation par Moulay Arafa d'un successeur, vol.114

, Antsirabe vit dès lors sous le « régime de la douche écossaise ». Les informations contradictoires se succèdent. Ben Arafa n'aurait pas laissé la place à un Conseil de régence mais voudrait transmettre le trône à un troisième homme. En fait, la situation est moins catastrophique. Il a délégué à son cousin et gendre, Moulay Abdallah Hafid, le « soin de s'occuper des affaires relatives à la couronne ». La solution du conseil de régence est donc dans l'impasse, le départ de Madagascar n'est pas pour tout de suite. Le soir même, Moulay Hassan commente avec une joie qu'il a peine à contenir les nouvelles parvenues de Rabat

, Youssef avec un sourire où perce l'ironie. J'entends souvent parler de vous par mes enfants et par le colonel. Je n'ai pas eu toujours à me louer des journalistes ; on a été très injuste envers Nous-même et les membres de ma famille. La vérité triomphe toujours, « Nous nous connaissons depuis longtemps, dit Mohammed ben

J. Lacouture and V. Mohammed, Cinq hommes et la France, pp.242-243, 1961.

M. Jalade, , p.67

, Se rendant à Rabat avec pour première mission de préparer l'accueil du sultan, le nouveau résident général, André-Louis Dubois, se présente comme un « syndic de faillite » ! Avant le retour

G. Le-10-novembre and . Grandval, Ce dernier considère, à juste titre, que « le retour de Mohammed Ben Youssef à Rabat [se fait] dans des conditions telles que sa restauration ne manquera pas d'apparaître comme la défaite de la France ». En même temps, il admire « la dignité dont témoigne le souverain revenu d'exil, la constance de ses sentiments pour la France, tout en montrant l'ampleur de la faute commise deux ans auparavant

À. Saint-germain and D. Fort, une expérience marocaine finalement bien mince, il exprime au sultan « en toute franchise, ses appréhensions sur ce retour et les difficultés auxquelles il allait donner lieu, à la mesure des espérances qu'il ne pouvait manquer de décevoir ». Le sultan, si on l'en croit, ne le contredit pas. Deux jours plus tard, c'est au tour du pacha de Marrakech de se rendre au pavillon Henri IV, pour demander le pardon de son roi

, Outre divers notables marocains, Érick Labonne, Maurice Schumann, Guy Mollet et une délégation de la SFIO ainsi que le nouveau gouverneur André-Louis Dubois, ont rendu visite au pavillon Henri IV. François Mauriac, qui a tant oeuvré au sein du Comité France-Maghreb

M. Jalade, à son tour, obtient la récompense de son assiduité antsirabéenne : « J'ai reçu beaucoup de vos confrères, mais je vous avais promis que vous seriez le premier journaliste auquel j'accorderais une interview. J'écoute vos questions, vol.124

. Le-16-novembre and . Mohammed-v-au-maroc, Le 18 novembre, le discours du Trône, bousculant un peu la déclaration commune de La Celle-Saint-Cloud, annonce l'indépendance du Maroc qui sera effective le 2 mars 1956. liens réels avec Madagascar sont quasiment inexistants. Sur place, à Antsirabe, le souvenir s'estompe. Il ne reste ainsi, du séjour de Mohammed V, qu'une mosquée sur une petite place étonnamment clinquante, et peut-être