, Chez Cicéron comme chez Lucrèce, la main constitue véritablement la rationalité de l'homme dans son contact avec le monde, elle est la rationalité qui façonne la relation de l'homme à la nature. C'est donc tout le projet cicéronien, celui d'une République nourrie par la philosophie, qui est ainsi symboliquement détruit. Dès lors, on est en droit de se demander pourquoi Cicéron ne s'est pas suicidé, et d'ailleurs, ne s'est-il pas suicidé ? Certes, le suicide est généralement condamné à Rome, et le « Songe de Scipion » en témoigne 66. Mais la peur d'une exécution publique et de l'outrage du corps qui la suit a poussé des individus à se suicider et d'autres à faire prendre disposition, p.68

, Après la mort de Caton d'Utique, célébrée par Cicéron 69 , « le suicide devient une contagion, une frénésie » 70. Les vaincus, Petreius 71, Scipion, vol.72, p.65

C. Auvray-assayas and . La, Corps romains, textes réunis par Philippe Moreau, vol.330, pp.15-26, 2002.

, La République) Paul Émile répond à son fils qui lui demande de le rejoindre au ciel par le suicide : « Publius, toi et tous les hommes pieux devez retenir votre âme dans la garde du corps et ne pas quitter la vie humaine sans l'ordre de celui qui vous a donné cette âme

V. M. Hope, Death in Ancient Rome. A Sourcebook, vol.273, 2007.

. Enluminure-de-l'ouvrage-de and F. Casibus,

, Son livre-qui ne nous est pas parvenu-a un si grand succès que César en est inquiet et mécontent. Toutefois, il ne manifeste aucune colère et s'empresse au contraire d'écrire une lettre (7) Assassinat de Cicéron par Pullo

P. Grimal and . Sénèque-juge-de-cicéron, Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, t. 96, pp.655-670, 1984.

E. Gebhart and «. L'agonie-de-cicéron, Au son des Cloches. Contes et légendes, Paris : Hachette, 1898, vol.294

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M. Magniez and . Stefan, Zweig face à Cicéron, ou la biographie comme miroir de soi, vol.3, p.3, 2008.

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J. Carcopino, Les Secrets de la correspondance de Cicéron, vol.446, 1947.

R. Butler, , vol.144, 2005.

, En 1883, un savant décrète « qu'une tête demeure consciente pendant une minute et demie suite à la décapitation ». L'auteur narre les derniers songes de Cicéron