Le corps antique dans tous ses atours, réinventé par la peinture européenne du XIXe siècle
Abstract
Au XIXe siècle s’opère un important retour d’intérêt pour l’Antique et pour l’archéologie. Le développement scientifique des fouilles en Méditerranée, notamment en Italie, en Grèce, en Turquie puis au Proche-Orient, va exercer un impact indéniable sur cet engouement auprès d’un public d’érudits et d’artistes. Ils sont de plus en plus nombreux à partir sur les sites antiques : le regard sur les ruines a changé depuis la Renaissance et le XVIIIe siècle. Les ruines ont perdu leur valeur de décor pittoresque pour devenir un témoignage de la vie des Anciens et constituer un cadre propre à ranimer le passé. Ce passé se concrétise durablement sous la formes de statues et de divers objets antiques que l’on peut désormais admirer et comprendre dans des musées, créés, dès le début du siècle, dans les capitales européennes.
Origin | Explicit agreement for this submission |
---|
Loading...