Impact de la minimisation du traitement immunosuppresseur sur la survenue des DSA de novo au cours de la 1ère année post-transplantation chez les patients transplantés rénaux à La Réunion - Université de La Réunion Accéder directement au contenu
Mémoire D'étudiant Année : 2023

Impact of minimizing immunosuppressive therapy on the occurrence of de novo DSA during the 1st year post-transplantation in renal transplant patients in Reunion Island

Impact de la minimisation du traitement immunosuppresseur sur la survenue des DSA de novo au cours de la 1ère année post-transplantation chez les patients transplantés rénaux à La Réunion

Résumé

Background: After kidney transplantation, immunosuppressant related side effects are common, and regularly lead to treatment reduction dose. This has prompted transplant physicians to use minimization protocols in an attempt to reduce morbidity and mortality. The risk of dnDSA after maintenance immunosuppression minimization is unclear, due to short follow up studies, and recent use of DSA as an outcome. Method: We conducted a observational single-center retrospective study including all consecutive kidney transplant recipients > 18 years old between 2015 and 2020 in Reunion Island University Hospital. The primary endpoint was the incidence of dnDSA during the first-year post transplantation in patients who had or had not experienced a maintenance immunosuppression modification. Results: A total of 257 patients were included in the study, 193 patients (75%) had a maintenance immunosuppression modification. During follow up, dnDSA developed in 23/193 (12%) patients witch immunosuppression modification and in 3/64 (4,7%) patients without immunosuppression modification (p= 0,09). We compare differet modification strategy and the risk of dnDSA onset is different regarding these with a higher risk as for CNI. In multivariate analysis, CNI switch is an independent factor for dnDSA (OR= 12,4 [1,66, 123] ; p= 0.018), and national donor provenance seems to be a protective factor for dnDSA (OR = 0,29 [0,06 ; 0,99] ; p= 0,072). One year post transplantation protocol biopsies show no worsening humoral lesions in the immunosuppression modification group. Conclusion: Maintenance immunosuppression modification shows a trend of higher dnDSA incidence in the first-year post-transplantation. Nevertheless, the results are reassuring in our study in relation to this attitude, confirmed by the analysis of the rejection phenotype evaluated at the protocol biopsy performed 1 year after transplantation. These results need to be confirmed by a large-scale prospective study.
Introduction : En transplantation rénale, les complications liées aux traitements immunosuppresseurs sont nombreuses, et imposent souvent une modification du traitement à la baisse. De ce fait, de nombreuses stratégies de minimisation ont été évaluées afin de réduire l’impact sur la morbi mortalité. Le risque de survenue de dnDSA lié à la minimisation de l’immunosuppression est mal connu en raison d'études avec une courte durée de suivi et l’utilisation relativement récente des DSA dans celles-ci. Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique incluant les patients adultes qui ont bénéficié d’une transplantation rénale au CHU de la Réunion (2015-2020). L’objectif principal de ce travail est de comparer l’incidence de dnDSA à un an de la date de transplantation rénale en fonction de la réalisation d’une minimisation du traitement immunosuppresseur. Résultats : 257 patients ont été inclus, parmi eux 193 patients (75%) ont eu d’une modification de l’immunosuppression. Au cours du suivi, on observe des dnDSA chez 23/193 (12%) des patients ayant eu une modification de l’immunosuppression versus 3/64 (4,7%) des patients n’ayant pas eu de modification (p= 0,09). Nous avons comparé différentes stratégies de modification de l’immunosuppression et le risque de développer un dnDSA diffère en fonction de celles-ci avec un risque qui apparait plus important lorsqu’il s’agit des ICN. En analyse multivariée, la conversion de l’ICN est un déterminant indépendant de la survenue de dnDSA (OR= 12,4 [1,66, 123] ; p= 0.018), et la provenance nationale du donneur semble être un déterminant protecteur de la survenue de dnDSA (OR = 0,29 [0,06 ; 0,99] ; p= 0,072). L’analyse du phénotype de rejet évalué à la biopsie protocolaire réalisée à 1 an post transplantation, ne montre pas d’aggravation des lésions associées à l’humoralité entre les deux groupes. Conclusion : La modification de l’immunosuppression montre une tendance plus élevée à la survenue dnDSA au cours de la première année post transplantation. Néanmoins, les résultats sont rassurants dans notre étude par rapport à cette attitude, confirmés par l’analyse du phénotype de rejet évalué à la biopsie protocolaire réalisée à 1 an post transplantation. Ces résultats doivent être confirmés par une étude prospective de grande échelle.
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Dates et versions

dumas-04102453 , version 1 (22-05-2023)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-04102453 , version 1

Citer

Basile Kwai-Pun. Impact de la minimisation du traitement immunosuppresseur sur la survenue des DSA de novo au cours de la 1ère année post-transplantation chez les patients transplantés rénaux à La Réunion. Sciences du Vivant [q-bio]. 2023. ⟨dumas-04102453⟩
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