Facteurs influençant le choix d’une modalité d’épuration extrarénale en réanimation, un questionnaire international - Université de La Réunion Accéder directement au contenu
Mémoire D'étudiant Année : 2022

Factors influencing the choice of a renal replacement modality in intensive care unit, an international survey

Facteurs influençant le choix d’une modalité d’épuration extrarénale en réanimation, un questionnaire international

Résumé

Background: Acute kidney injury is common in intensive care units and renal replacement therapy is the only treatment. Renal replacement therapy (RRT) includes several techniques which differ according to their physical principles and the duration of one of their sessions. To date, there is no scientific evidence demonstrating that one modality improves patient survival compared to another. Renal replacement modality prescriptions are heterogeneous between intensivists, and it is important to understand the reasons. Method: We have created a survey for intensivists and intensive care nurses. It was available online from July 2021 to March 2022 on the website of the European Society of Intensive Care Medicine (ESICM). The main objective of this study was to understand the factors influencing the intensivist to choose a modality of renal replacement therapy over another. Results: Out of 1682 participants who started the survey, 951 completed it (56.5%). The participants were mainly from Europe (66.1%)). The majority had training in intensive care (73.4%). Continuous renal replacement therapies were the most available modalities (96.7%) and the most prescribed (54.4% prescribed more than 5 sessions per month). When continuous renal replacement therapy was available, continuous hemodiafiltration was the most prescribed continuous modality (58.4%). Participants considered continuous hemodiafiltration as the best continuous modality for septic shock (44.5%) and considered continuous hemodiafiltration as their modality of choice (44%). Europeans and Oceanians prescribed less intermittent hemodialysis (25.3% and 0% prescribed more than 5 sessions per month) than the others. Nephrologists were more comfortable with intermittent hemodialysis (91.3%) and prescribed it more than non-nephrologists (64.5%% prescribed more than 5 sessions per month). Conclusion: The choice of one modality of renal replacement therapy by the practicians depended on their region, their specialities, their unit, their medical education and their own opinions on the topic.
Introduction : L’insuffisance rénale aiguë est fréquente en réanimation et l’épuration extrarénale en est le seul traitement. Il existe plusieurs modalités d’épuration extrarénale différant par leur principe physico-chimique ou par la durée d’une séance. A ce jour, il n’existe pas de données scientifiques démontrant qu’une modalité améliore la survie des patients par rapport aux autres. Les prescriptions de modalité d’épuration extrarénale sont hétérogènes entre les réanimateurs et il est important d’en comprendre les raisons. Méthodes : Nous avons créé un questionnaire destiné aux réanimateurs et aux infirmiers de réanimation. Il était accessible en ligne de juillet 2021 à mars 2022 sur le site de la société européenne de soins intensifs (ESICM). L’objectif principal de cette étude était de comprendre les facteurs influençant les réanimateurs à choisir une modalité d’épuration extrarénale plutôt qu’une autre. Résultats : Sur 1682 participants ayant commencé l’enquête, 951ont fini le questionnaire (56,5%). Les participants venaient principalement d’Europe (66,1%)). La majorité avait une formation de réanimateurs (73,4%). Les modalités continues étaient les modalités les plus disponibles (96,7%) et les plus prescrites (54,4% prescrivaient plus de 5 séances par mois). Lorsqu’une modalité continue était disponible, l’hémodiafiltration continue était la modalité continue la plus prescrite (58,4%). Les participants considéraient que l’hémodiafiltration continue était la meilleure modalité continue en cas de choc septique (44,5) et considéraient l’hémodiafiltration continue comme leur modalité favorite (44%). Les Européens et les Océaniens prescrivaient moins d’hémodialyse intermittente (25,3% et 0% prescrivaient plus de 5 séances par mois) que les autres régions. Les néphrologues étaient plus à l’aise avec l’hémodialyse intermittente (91,3%) et en prescrivaient plus que les non-néphrologues (64,5% % prescrivaient plus de 5 séances par mois). Conclusion : La région du monde, la spécialité des médecins, de leur service, leur formation, leurs préférences et leurs opinions sur les différentes techniques influaient sur le choix d’une modalité d’épuration extrarénale.
Fichier sous embargo
Fichier sous embargo
0 0 2
Année Mois Jours
Avant la publication
samedi 27 avril 2024
Fichier sous embargo
samedi 27 avril 2024
Connectez-vous pour demander l'accès au fichier

Dates et versions

dumas-03787883 , version 1 (26-09-2022)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03787883 , version 1

Citer

Arnaud Marel. Facteurs influençant le choix d’une modalité d’épuration extrarénale en réanimation, un questionnaire international. Sciences du Vivant [q-bio]. 2022. ⟨dumas-03787883⟩
70 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More