Impact of structured counseling for contraception in a sexual health center in Reunion Island
Intérêt d’une information systématique structurée sur l’adhésion à la contraception dans un CeGIDD à La Réunion
Résumé
Background : Abortion rates are increasing each year in France, particularly in Reunion Island. The main factors are misuse, or lack of contraceptive use due to ignorance or fear of side effects. CeGIDDS centers aim to provide overall patient’s sexual healthcare
Method : We did evaluate women’s knowledge on contraception at the North-East CeGIDD center and its university office and did propose contraception with follow-up to those who didn’t have any. A univariate analysis was performed on characteristics of women already on contraceptive use and those beginning use. A second analysis was performed in the « Contraception parcourse » group to evaluate the patient’s compliance to the follow-up and the contraception use according to the chosen contraceptive method.
Results : Women already aware of birth control methods had usually been advised through their relatives, doctors (GP and specialist) or friends. No statistical difference was found regarding social economic status. Patient using oral contraception have a lower compliance and a lower follow-up rate. On the other hand, patients with good compliance have a higher rate of emergency contraceptive use.
Conclusion : Medical counseling on contraception is essential in the overall women’s gynecologic care and must be structured. Given the increasing need of sexual healthcare follow-up in women’s population, healthcare providers must be trained to provide appropriate help. CeGIDD Nord-Est center aims to reinforce its gynecologic healthcare to deal with this public health problem.
Introduction : L’IVG est en augmentation chaque année en France et notamment à la Réunion. L’absence de contraception liée à une mauvaise connaissance et la crainte d’effets secondaires ou son mauvais usage en est la principale raison. Les CeGIDDS ont pour mission la prise en charge globale de la santé sexuelle des patients.
Méthode : Nous avons évalué les connaissances en contraception des usagères du CeGIDD Nord-Est et de son antenne universitaire, puis proposer une contraception associée à un suivi pour celles n’en ayant pas. Une analyse univariée a été réalisée sur les caractéristiques des patientes ayant une contraception initiale et les autres. Une seconde analyse a été réalisée dans le groupe “Parcours contraception” pour évaluer les différences entre patientes en fonction du taux d’observance des consultations de suivi et de la contraception prescrite.
Résultats : L’information est davantage obtenue via les parents, les médecins spécialistes et traitant et le cercle amical pour les patientes ayant déjà recours à une contraception. Aucune différence n’a été mise en évidence concernant le statut professionnel et socio-économique des patientes. Pour les patientes suivies, les utilisatrices de la contraception œstro-progestative montrent une moins bonne observance du suivi et de leur contraception. Les patientes qui ont été observantes ont davantage recours à la contraception d’urgence.
Conclusion : La consultation de contraception est une étape majeure du suivi gynécologique et doit être structurée. Les professionnels de santé doivent être aidés pour un entretien spécifique face à la demande croissante des patientes d’un suivi de leur santé sexuelle.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)