Nous inscrivant dans l'axe 2 de l'appel, nous souhaitons réfléchir à l'impact des représentations du linguiste liées à la relation interpersonnelle induite avec son objet dans le cadre d'une démarche ethnographique. Nous nous baserons sur notre propre pratique de chercheur. Durant la réalisation de notre mémoire de Master 2, nous avions adopté une telle approche dans une classe de Français Langue de Scolarisation (FLSco). Nous appuierons notre analyse sur les interactions entre le chercheur (c'est-à-dire nous-même) et l'enseignante de cette classe, produites dans le cadre d'entretiens compréhensifs. Nous nous demanderons en quoi de potentiels biais, induits par les représentations reliées aux ethè mis en jeu dans la relation interpersonnelle, sont identifiables à travers l'analyse des discours des entretiens entre chercheur et enquêté dans le cadre d'une démarche ethnographique. En plus de partager de fortes représentations sur les rôles de l'enseignant de FLSco, nous pensons que le rôle d'enquêteur nous a poussée à nous accorder aux éthè avancés par l'enseignante, elle-même potentiellement influencée par les informations collectées sur nous-mêmes lors de la prise de contact. Nous pensons identifier des constructions d'éthè en concordance entre l'enseignante et nous-mêmes, car s'appuyant sur des représentations partagées, ainsi qu'une relation harmonieuse en termes de positionnement, faits susceptibles d'induire des risques de conformisation et d'omission d'éléments.