Étude théorique et expérimentale de la propagation dans le sol des vibrations émises par un trafic ferroviaire - Ecole Centrale de Nantes Access content directly
Theses Year : 2002

Theoretical and experimental study of the propagation in the ground of vibrations emitted by rail traffic

Étude théorique et expérimentale de la propagation dans le sol des vibrations émises par un trafic ferroviaire

Abstract

The consequences of road and rail traffic, in terms of environmental pollution (vibrations, noise, various forms of pollution, etc.) are all the greater the higher the higher the vehicle speed. This increase in speed is particularly for rail vehicles of the T.G.V. type. As far as vibrations are concerned, the effect of this speed is directly linked to its relative position to that of the waves waves propagating in the ground (in particular, surface Rayleigh waves). For fairly soft soils (clay, peat, etc.), a Rayleigh wave speed well below 100 m/s is quite possible, and in this case a super-Rayleigh regime is well within the realm of possibility for high-speed trains. This situation results in displacements at rail and ground surface level, which have no effect on passenger comfort the comfort of passengers, but is a concern for the service life of the rail structure and surrounding structures. In this context, the aim is to design predictive tools that can best simulate observed phenomena. In fact, before the development of numerical methods and methods were based on relatively simple modelling (e.g. beam on elastic foundation subject to simple models (e.g. beam on elastic foundation subjected to moving loads), generally taking into account only part of the overall coupled system: train - track bed - ground. track bed - ground. Despite some simplifying assumptions, the aim is to ensure the best possible coupling by means of more appropriate modeling, integrating, on the one hand, specific specific experience (S.N.C.F. for track, Soletanche for soil) and, on the other hand, results from the results from the bibliography. The model must therefore be able to predict the response the response of the various elements (track, soil) according to the characteristics of the rail traffic characteristics (type of train: T.G.V., Corail, Autorail, Fret; train speed) and, in particular and, in particular, in critical conditions. In previous work, the Mechanics and Materials Laboratory has developed various calculation methods applicable to the case of fixed loads (POS software, thesis by O. Laghrouche [LAG96], applications to the effectiveness criteria of discontinuity barriers or tracks on elastic foundations). These methods used either finite elements with absorbing absorbing boundaries (2D model), or a coupling of finite elements and infinite elements (2D and 3D models). The case of moving loads was addressed in G. Lefeuve-Mesgouez's thesis. Lefeuve-Mesgouez's thesis [LEF99] with the proposal of 2D and 3D methods for semi-infinite or multi-layered masses. semi-infinite or multi-layered masses. For these studies, the stress was modelled solely by a harmonic load exerted on the ground surface and did not allow us to understand the response to railway excitation. For this reason, we turned to the modelling of a real structure modeling of a real structure (rail, soleplates, sleepers, ballast) making up the track. The proposed numerical simulation model couples the rail track with the possible possible ground schematizations (semi-infinite or multi-layered mass) - albeit with the restriction of a linear assumption. the restriction of a linearity assumption for the behavior of all materials. In addition to this modeling, it is essential to have in-situ experimental experimental validation. Indeed, without this approach, it is not possible to give credibility to the simulation methods. We chose a railway line in northern France line in northern France, on which S.N.C.F. had already carried out track reinforcement track reinforcement, following major rail displacements (of the order of 12 mm). The measurement campaigns carried out in the course of this work provided us with a database of experimental data that can be used to compare in - situ measurements and situ measurements and the numerical results deduced from simulation. For this comparison, which is the subject of the last part of our work, it is necessary to have all the data to be integrated into the model. To achieve this, it was first necessary to select suitable data for the numerical simulations. Soil parameters are deduced from seismic measurements and core sampling (with proposed models: semi-infinite medium, single-layer or two-layer models). Most of the track parameters are supplied by S.N.C.F.. Finally, a parametric analysis of all this data is carried out beforehand, leading to model validation.
Les conséquences de la circulation routière ou ferroviaire, en termes de nuisances environnementales (vibrations, bruits, pollutions diverses, ...) sont d'autant plus importantes que les vitesses des véhicules sont élevées. Cette augmentation de vitesse est particulièrement recherchée pour les véhicules ferroviaires du type T.G.V.. En ce qui concerne les vibrations, l'effet de cette vitesse est directement lié à son positionnement relatif vis-à-vis de celle des ondes se propageant dans le sol (en particulier, celle des ondes superficielles de Rayleigh). Pour des sols assez mous (argile, tourbe, ...), une vitesse d'onde de Rayleigh bien inférieure à 100 m/s est tout-à-fait possible, et dans ce cas l'atteinte d'un régime super-Rayleigh est bien envisageable pour des trains circulant à grande vitesse. Cette situation se traduit par des déplacements importants au niveau du rail et de la surface du sol, ne jouant pas sur le confort des passagers mais préoccupant pour la durée de vie de la structure ferroviaire et pour les structures environnantes. Dans ce cadre, il s'agit donc de concevoir des outils prévisionnels permettant de simuler au mieux les phénomènes observés. En fait, avant le développement des méthodes numériques et des moyens de calcul, les méthodes disponibles reposaient sur des modélisations relativement simples (exemple : poutre sur fondation élastique soumise à des charges mobiles) et ne prenant généralement en compte qu'une partie de l'ensemble général couplé : train - assise de voie - sol. Malgré quelques hypothèses simplificatrices, l'objectif vise donc à assurer au mieux ce couplage grâce à une modélisation plus adaptée et intégrant, d'une part, les expériences spécifiques (S.N.C.F. pour les voies, Soletanche pour les sols) et, d'autre part, les résultats issus de la bibliographie. Le modèle doit donc permettre de prévoir de manière convenable et crédible la réponse des différents éléments (voie ferrée, sol) en fonction des caractéristiques du trafic ferroviaire (type de convoi : T.G.V., Corail, Autorail, Fret ; vitesse du train) et, en particulier, dans le cas de conditions critiques. Au cours de travaux antérieurs, le Laboratoire Mécanique et Matériaux a mis au point différentes méthodes de calcul applicables au cas de charges fixes (logiciel POS, thèse de O. Laghrouche [LAG96], applications aux critères d'efficacité des barrières de discontinuité ou des voies sur fondation élastique). Ces méthodes utilisaient soit des éléments finis avec des frontières absorbantes (modèle 2D), soit un couplage éléments finis - éléments infinis (modèles 2D et 3D). Le cas des charges mobiles a été abordé dans le cadre de la thèse de G. Lefeuve-Mesgouez [LEF99] avec la proposition de méthodes 2D et 3D pour des massifs semi-infinis ou multicouches. Pour ces études, la sollicitation était modélisée uniquement par une charge harmonique exercée à la surface du sol et ne permettait pas d'appréhender la réponse du sol à une excitation ferroviaire. C'est pourquoi les travaux se sont orientés vers la modélisation d'une structure réelle (rail, semelles, traverses, ballast) composant la voie ferrée. Le modèle de simulation numérique qui est proposé assure le couplage entre la voie ferrée et les schématisations possibles pour le sol (massif semi-infini ou multicouches) - avec toutefois la restriction d'une hypothèse de linéarité pour le comportement de tous les matériaux. En complément de cette modélisation, il est indispensable de disposer d'une validation expérimentale in-situ. En effet, sans cette démarche, il n'est pas possible de crédibiliser les propositions de moyens de simulation numérique. Le choix des sites s'est porté sur une ligne ferroviaire du Nord de la France et pour laquelle la S.N.C.F. avait déjà procédé à un renforcement de voies, suite à des déplacements importants au niveau du rail (de l'ordre de 12 mm). Les campagnes de mesures réalisées au cours de ces travaux conduisent alors à disposer d'une banque de données expérimentales utilisables pour la comparaison entre les mesures in - situ et les résultats numériques déduits de la simulation. Pour cette comparaison, objet de la dernière partie de nos travaux, il est nécessaire de disposer de toutes les données à intégrer dans le modèle. Pour cela, il a d'abord été nécessaire de choisir les données convenables pour réaliser les simulations numériques. Les paramètres du sol sont déduits des mesures sismiques et des carottages (avec proposition de modèles : milieu semi-infini, modèles unicouche ou bicouches). Les paramètres pour la voie sont pour la plupart fournis par la S.N.C.F.. Enfin, une analyse paramétrique de l’ensemble de ces données est réalisée au préalable et débouche sur la validation du modèle.
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Cite

Benoit Picoux. Étude théorique et expérimentale de la propagation dans le sol des vibrations émises par un trafic ferroviaire. Génie civil. Université de Nantes, 2002. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-04667416⟩
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