La communication visera à montrer l’importance du secret dans la conception de l’exercice du pouvoir dans l’Italie des XIVe et XVe siècles. Dans cette communication en trois actes, secret d’abord, illusion ensuite, mensonge enfin, je vous invite à un voyage entre illusions et mensonges délibérés conçus comme des instruments du pouvoir. Loin de l’actuelle exigence de transparence démocratique (?), le secret était considéré au XIVe et au XVe siècle comme un élément nécessaire du gouvernement et de la diplomatie. Le mensonge était son corollaire, car lui seul parfois assurait le secret. L’illusion pour sa part préservait les apparences, pour des faits que l’on préférait feindre ignorer, dont il aurait été souhaitable qu’ils restent totalement secrets. La communication visera à présenter l’importance de l’image construite dans la conception de l’exercice du pouvoir dans l’Italie des XIVe et XVe siècles. Par ce voyage dans les récits des chroniqueurs d’Émilie-Romagne, et principalement de Ferrare, nous verrons combien l’écriture de l’histoire au XVe siècle n’est jamais neutre, combien au-delà du récit événementiel, elle sert à forger l’image du prince. Par ce voyage dans les récits des chroniqueurs d’Émilie-Romagne, et principalement de Ferrare, nous verrons combien l’écriture de l’histoire au XVe siècle n’est jamais neutre, combien au-delà du récit événementiel, elle sert à forger l’image du prince.